(c) Shutterstock/EconomieMatin
Au troisième trimestre, la croissance en France a été de 0,3% d'après l'Insee. C'est plus que prévu : la Banque de France avait pronostiqué 0,2%, tandis que les économistes se montraient encore plus pessimistes. L'Hexagone se paie le luxe d'afficher le taux de croissance le plus élevé depuis le printemps 2013. La prévision d'une croissance de 0,4% pour 2014 est « confortée », se réjouit le ministre des Finances, Michel Sapin.
L'heureuse surprise n'en est pas moins entâchée par un couac : dans la foulée du bon chiffre, l'Insee revoit aussi la croissance au second trimestre, qui a… reculé de 0,1%, et non pas stagné comme annoncé. Le résultat reste néanmoins meilleur qu'en Allemagne, où le taux de croissance s'est contenté de 0,1% seulement.
Il ne faudrait pas trop pavoiser : si la croissance est légèrement positive, c'est dû en large partie à la consommation publique : les administrations ont en effet dépensé 0,8% de plus entre juillet et fin septembre. La consommation des ménages a également tenu, bien soutenue par la baisse de l'euro, l'inflation en recul, tout comme les prix de l'énergie.
L'investissement (public comme privé) subit en revanche une baisse de 0,6%, celui des ménages de 1,7%.
L'heureuse surprise n'en est pas moins entâchée par un couac : dans la foulée du bon chiffre, l'Insee revoit aussi la croissance au second trimestre, qui a… reculé de 0,1%, et non pas stagné comme annoncé. Le résultat reste néanmoins meilleur qu'en Allemagne, où le taux de croissance s'est contenté de 0,1% seulement.
Il ne faudrait pas trop pavoiser : si la croissance est légèrement positive, c'est dû en large partie à la consommation publique : les administrations ont en effet dépensé 0,8% de plus entre juillet et fin septembre. La consommation des ménages a également tenu, bien soutenue par la baisse de l'euro, l'inflation en recul, tout comme les prix de l'énergie.
L'investissement (public comme privé) subit en revanche une baisse de 0,6%, celui des ménages de 1,7%.