L’authentification des appels, c’est bientôt obligatoire en France
Dès octobre 2024, les opérateurs téléphoniques seront tenus de garantir l’authenticité des numéros apparaissant sur les écrans des destinataires d’appels ou de messages. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de la loi Naegelen, adoptée en 2020, qui vise à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux. Grâce à cette nouvelle réglementation, les fraudeurs ne pourront plus s'approprier les numéros d’établissements comme les banques ou la Sécurité sociale, rendant ainsi plus difficile l’escroquerie, notamment à travers des arnaques au faux conseiller bancaire. Les opérateurs devront interrompre l'acheminement des appels suspects, empêchant ainsi les arnaques d’atteindre les consommateurs.
Le propriétaire de la ligne ne subira aucune modification dans son utilisation quotidienne, puisque les appels frauduleux seront censés être bloqués avant même d'arriver à destination. De plus, les opérateurs devront veiller à l'interopérabilité des systèmes d'authentification mis en place, en s'appuyant sur des spécifications techniques communes. Cette coopération entre opérateurs a exigé d’importants investissements techniques et humains, comme l’explique Romain Bonenfant, directeur de la Fédération française des télécoms (FFT). Avec plus de 200 opérateurs présents en France, la coordination a été un défi majeur, notamment pour partager et authentifier l’ensemble des numéros en circulation.
Le propriétaire de la ligne ne subira aucune modification dans son utilisation quotidienne, puisque les appels frauduleux seront censés être bloqués avant même d'arriver à destination. De plus, les opérateurs devront veiller à l'interopérabilité des systèmes d'authentification mis en place, en s'appuyant sur des spécifications techniques communes. Cette coopération entre opérateurs a exigé d’importants investissements techniques et humains, comme l’explique Romain Bonenfant, directeur de la Fédération française des télécoms (FFT). Avec plus de 200 opérateurs présents en France, la coordination a été un défi majeur, notamment pour partager et authentifier l’ensemble des numéros en circulation.
Une mise en œuvre différenciée en fonction des technologies
Cependant, le dispositif présente certaines limites techniques. D’après les experts, il ne sera pas immédiatement opérationnel sur tous les types de réseaux, notamment le réseau cuivre, le réseau mobile et certains réseaux d'entreprises. À partir du 1er octobre 2024, seuls les appels fixes sur des lignes hors réseau cuivre seront concernés par les premières coupures des appels non authentifiés. Il s’agit d’une première phase, avant que le dispositif ne soit progressivement étendu aux autres technologies, y compris les réseaux mobiles.
Les opérateurs préviennent donc que le démarchage téléphonique indésirable pourrait persister quelque temps, même si des efforts considérables sont en cours pour contrer les fraudeurs, souvent très inventifs. En attendant une protection optimale, la FFT insiste sur la vigilance des abonnés et rappelle que les conseillers bancaires ne demandent jamais d’informations sensibles comme des codes de carte bleue par téléphone.
Les opérateurs préviennent donc que le démarchage téléphonique indésirable pourrait persister quelque temps, même si des efforts considérables sont en cours pour contrer les fraudeurs, souvent très inventifs. En attendant une protection optimale, la FFT insiste sur la vigilance des abonnés et rappelle que les conseillers bancaires ne demandent jamais d’informations sensibles comme des codes de carte bleue par téléphone.