Une hausse très rapide du trafic aérien
Après de longs mois passés sans voyageurs en raison de la crise sanitaire, les compagnies aériennes font face, aux États-Unis, à une reprise très forte du trafic. La campagne de vaccination et la levée des restrictions dans de nombreux États américains ont propulsé la demande : a priori, c'est une bonne nouvelle… Sauf que les transporteurs ne sont pas prêts à absorber un tel trafic ! Les avions, longtemps cloués au sol, doivent être examinés de près pour répondre aux exigences de sécurité en vol. Une maintenance qui demande du temps.
Par ailleurs, les compagnies aériennes font face à une pénurie de personnels : pour passer le cap de la crise sanitaire, les entreprises ont multiplié les plans de départs volontaires, et maintenant il faut ramener au bercail tous ces employés et ces pilotes. À cela s'ajoute la nécessité de former les personnels au sol et en vol pour remettre à niveau leurs compétences. Et tout cela ne se fait pas en claquant des doigts…
Par ailleurs, les compagnies aériennes font face à une pénurie de personnels : pour passer le cap de la crise sanitaire, les entreprises ont multiplié les plans de départs volontaires, et maintenant il faut ramener au bercail tous ces employés et ces pilotes. À cela s'ajoute la nécessité de former les personnels au sol et en vol pour remettre à niveau leurs compétences. Et tout cela ne se fait pas en claquant des doigts…
Les compagnies aériennes pas prêtes
Pour éviter les « mauvaises surprises » dans les aéroports et le mécontentement des voyageurs, American Airlines a pris les devants : la compagnie a supprimé 400 vols le week-end dernier, et 950 seront déprogrammés pendant les deux premières semaines du mois de juillet. Du côté de Delta, ce sont un millier de pilotes qui seront recrutés d'ici l'été prochain. Néanmoins, sur le court terme, ces embauches n'auront pas d'effet immédiat sur l'offre de vols.
Ces difficultés devraient se poursuivre tout au long de l'été, selon les spécialistes du secteur, du moins si les compagnies ne prennent pas les devants en programmant des suppressions de vols. Sur le plus long terme, la situation se lissera et le secteur retrouvera un niveau d'activité normale. Mais c'est un signal que les compagnies aériennes européennes devront prendre en compte pour éviter à leur tour d'être engorgées.
Ces difficultés devraient se poursuivre tout au long de l'été, selon les spécialistes du secteur, du moins si les compagnies ne prennent pas les devants en programmant des suppressions de vols. Sur le plus long terme, la situation se lissera et le secteur retrouvera un niveau d'activité normale. Mais c'est un signal que les compagnies aériennes européennes devront prendre en compte pour éviter à leur tour d'être engorgées.