La SNCF, qui préfère parler de « desserte fine du territoire » plutôt que de « petites lignes », va mettre à disposition des régions une boîte à outils qui va leur permettre de décider la manière dont elles veulent exploiter leurs voies ferrées. 32% du réseau national, soit 9 137 km, sont concernées. En particulier les 39% sur lesquelles circulent moins de dix trains par jour. Patrick Jeantet, le PDG de SNCF Réseau, explique à l'AFP que l'entreprise a mis au point un « kit méthodologique » composé d'une cinquantaine d'options afin que les régions puissent choisir, au cas par cas, la solution la meilleure pour l'entretien de leurs lignes.
Pour « sauver les lignes », l'idée de SNCF Réseau est de faire « moins cher ». Parmi les possibilités offertes aux élus, celle de faire circuler une navette avec un train unique chargé des allers-retours. Une manière d'économiser « beaucoup d'argent », selon Patrick Jeantet. On peut aussi n'utiliser qu'une seule voie sur des tronçons de double voies peu fréquentés. Et puis il y a le recours au privé. SNCF Réseau évoque des gestionnaires d'infrastructures conventionnés qui pourront répondre aux appels d'offres des régions pour la maintenance et l'exploitation de l'infrastructure.
« On retiendra celui qui a la meilleure offre qualité/prix. Et là, on aura un vrai prix de marché, et on pense que ça peut baisser les coûts », décrit-il. Il ne s'agit pour le moment que de tester une telle solution sur des tronçons limitées de petites lignes, « des lignes à antennes », précise-t-il. Des tests qui devront aussi démontrer que le privé est en mesure de prendre en charge une partie des lignes ferroviaires.
Pour « sauver les lignes », l'idée de SNCF Réseau est de faire « moins cher ». Parmi les possibilités offertes aux élus, celle de faire circuler une navette avec un train unique chargé des allers-retours. Une manière d'économiser « beaucoup d'argent », selon Patrick Jeantet. On peut aussi n'utiliser qu'une seule voie sur des tronçons de double voies peu fréquentés. Et puis il y a le recours au privé. SNCF Réseau évoque des gestionnaires d'infrastructures conventionnés qui pourront répondre aux appels d'offres des régions pour la maintenance et l'exploitation de l'infrastructure.
« On retiendra celui qui a la meilleure offre qualité/prix. Et là, on aura un vrai prix de marché, et on pense que ça peut baisser les coûts », décrit-il. Il ne s'agit pour le moment que de tester une telle solution sur des tronçons limitées de petites lignes, « des lignes à antennes », précise-t-il. Des tests qui devront aussi démontrer que le privé est en mesure de prendre en charge une partie des lignes ferroviaires.