L’Europe tire la croissance des dividendes
12,9% : telle a été la progression moyenne annuelle des dividendes à travers le monde au deuxième trimestre 2018, révèle Janus Henderson. Les effets de change ont certes gonflé ce chiffre, mais même sans en tenir compte, le taux de croissance sous-jacente, de 9,5%, reste impressionnant. Au deuxième trimestre 2018, ce sont donc 497,4 milliards de dollars que les actionnaires à travers le monde ont encaissé.
La région du monde qui « pèse » le plus dans cette croissance est l’Europe. Les dividendes ont atteint de nouveaux records en France, Allemagne, Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark et en Irlande. Seule une poignée de sociétés ont réduit leurs dividendes, dont Deutsche Bank, EDF et Crédit Suisse. Aux États-Unis, les distributions ont augmenté de 4,5%, après une progression record de 7,8% au premier trimestre 2018 due au versement de dividendes extraordinaires.
En Asie, la croissance spectaculaire des dividendes a été gonflée par d’importants dividendes extraordinaires, mais la croissance sous-jacente est également impressionnante : elle a été de 13,5% à Hong Kong, de 14,2% au Japon et de 46,9% à Singapour. Au Japon, Mitsubishi Corp et NTT DoCoMo ont augmenté leurs dividendes de quasiment 25%. À Singapour, le bond des dividendes est attribuable pour moitié à la progression du dividende du groupe bancaire DBS. À Hong Kong, China Mobile est la société qui a le plus contribué à la croissance. Et dans les pays émergents, la société chinoise Sinopec, le plus grand raffineur pétrolier au monde, a quasiment triplé son dividende.
La région du monde qui « pèse » le plus dans cette croissance est l’Europe. Les dividendes ont atteint de nouveaux records en France, Allemagne, Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark et en Irlande. Seule une poignée de sociétés ont réduit leurs dividendes, dont Deutsche Bank, EDF et Crédit Suisse. Aux États-Unis, les distributions ont augmenté de 4,5%, après une progression record de 7,8% au premier trimestre 2018 due au versement de dividendes extraordinaires.
En Asie, la croissance spectaculaire des dividendes a été gonflée par d’importants dividendes extraordinaires, mais la croissance sous-jacente est également impressionnante : elle a été de 13,5% à Hong Kong, de 14,2% au Japon et de 46,9% à Singapour. Au Japon, Mitsubishi Corp et NTT DoCoMo ont augmenté leurs dividendes de quasiment 25%. À Singapour, le bond des dividendes est attribuable pour moitié à la progression du dividende du groupe bancaire DBS. À Hong Kong, China Mobile est la société qui a le plus contribué à la croissance. Et dans les pays émergents, la société chinoise Sinopec, le plus grand raffineur pétrolier au monde, a quasiment triplé son dividende.
La croissance des dividendes pourrait continuer, mais…
Et si le deuxième trimestre 2018 a fait office de nouveau record, selon les économistes de Janus Henderson, il pourrait bien ne pas être le dernier. Pour 2018, en année pleine, les spécialistes de Janus Henderson tablent sur un rythme de croissance des dividendes sous-jacents de 7,4%, contre une prévision de 6% précédemment.
Mais cet optimisme pourrait ne pas durer. « À plus long terme, l'impact sur le commerce international de l'intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir une incidence négative sur la rentabilité des sociétés, bien que son ampleur soit largement incertaine à l'heure actuelle. […] La trajectoire du dollar pourrait affecter le taux de croissance des dividendes totaux l'an prochain », met en garde Ben Lofthouse, Directeur de la gestion actions internationales à haut dividende chez Janus Henderson, tout en relativisant : « les effets de change sont minimes sur les dividendes à long terme ».
Mais cet optimisme pourrait ne pas durer. « À plus long terme, l'impact sur le commerce international de l'intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir une incidence négative sur la rentabilité des sociétés, bien que son ampleur soit largement incertaine à l'heure actuelle. […] La trajectoire du dollar pourrait affecter le taux de croissance des dividendes totaux l'an prochain », met en garde Ben Lofthouse, Directeur de la gestion actions internationales à haut dividende chez Janus Henderson, tout en relativisant : « les effets de change sont minimes sur les dividendes à long terme ».