Déjà 3,5 milliards d'euros pour le fonds
À terme, l'Union européenne veut se doter d'une vingtaine de fonds dotés chacun d'un milliard d'euros, qui auront pour vocation de financer les jeunes pousses avant leur entrée en Bourse. À l'heure actuelle, le vieux continent en compte seulement deux, Eurazeo et Equity, alors qu'il en existe une quarantaine aux États-Unis. Il y a urgence : les start-up vont bien souvent regarder ailleurs pour trouver le financement indispensable à leur croissance.
La France, qui préside le Conseil européen pendant six mois, est à l'initiative de ce dossier. L'Hexagone apporte un milliard d'euros (plus 500 millions via Bpifrance), l'Allemagne met également un milliard sur la table, le Danemark 500 millions. En tout, le fonds paneuropéen qui chapeaute l'initiative est doté de 3,5 milliards d'euros, et d'autres pays ont promis une contribution : l'ambition est d'atteindre les 20 milliards d'euros en tout, de l'argent public qui servira de levier au capital-risque privé.
La France, qui préside le Conseil européen pendant six mois, est à l'initiative de ce dossier. L'Hexagone apporte un milliard d'euros (plus 500 millions via Bpifrance), l'Allemagne met également un milliard sur la table, le Danemark 500 millions. En tout, le fonds paneuropéen qui chapeaute l'initiative est doté de 3,5 milliards d'euros, et d'autres pays ont promis une contribution : l'ambition est d'atteindre les 20 milliards d'euros en tout, de l'argent public qui servira de levier au capital-risque privé.
Éviter la fuite des cerveaux
Bruno Le Maire a expliqué l'objectif de ce fonds : « Nous mobilisons plus de 3,5 milliards d'euros d'argent public aujourd'hui pour faire levier sur les capitaux privés et aider les start-up européennes à grandir et à devenir des champions de la technologie, capables de rivaliser avec les géants américains ». Beaucoup d'argent donc, mais c'est indispensable pour éviter que les fonds étrangers fassent leurs emplettes sur le vieux continent…
Le financement, c'est une chose, mais les start-up ont également besoin de trouver de la matière grise et celle-ci provient du monde entier. C'est pourquoi 16 des 27 États membres vont mettre en place une plateforme commune pour informer sur les visas et flécher le parcours d'immigration des candidats. Un guichet unique, qui ouvrira à la fin de cette année, donnera des conseils sur les programmes technologiques en vigueur dans l'Union.
Le financement, c'est une chose, mais les start-up ont également besoin de trouver de la matière grise et celle-ci provient du monde entier. C'est pourquoi 16 des 27 États membres vont mettre en place une plateforme commune pour informer sur les visas et flécher le parcours d'immigration des candidats. Un guichet unique, qui ouvrira à la fin de cette année, donnera des conseils sur les programmes technologiques en vigueur dans l'Union.