Retour en France pour Steam Power
EDF et General Electric (GE) ont entamé des discussions préliminaires pour une transaction concernant Steam Power, rapporte l'Est Républicain. Des discussions « non engageantes », ce qui signifie que l'accord est encore loin d'être signé et qu'il reste encore des points sur lesquels se mettre d'accord. À commencer par le périmètre de l'opération et le prix bien sûr. Si EDF devait reprendre Steam Power, cela signerait un retour sous le pavillon français pour cette activité.
GE Steam Power, basé à Belfort, était en effet jusqu'en 2014 la propriété d'Alstom avant que la branche énergie du groupe tombe dans l'escarcelle de l'Américain. L'entreprise, qui s'appelait auparavant Alstom Power Systems, produit la turbine Arabelle pour les centrales nucléaires. GE ne peut vendre sa filiale belfortaine sans l'accord du gouvernement français, or celui-ci semble voir d'un bon œil la transaction à venir.
GE Steam Power, basé à Belfort, était en effet jusqu'en 2014 la propriété d'Alstom avant que la branche énergie du groupe tombe dans l'escarcelle de l'Américain. L'entreprise, qui s'appelait auparavant Alstom Power Systems, produit la turbine Arabelle pour les centrales nucléaires. GE ne peut vendre sa filiale belfortaine sans l'accord du gouvernement français, or celui-ci semble voir d'un bon œil la transaction à venir.
Souveraineté nationale
Bruno Le Maire souhaite en effet que la France retrouve une souveraineté nationale pour la production d'énergie nucléaire. En mars dernier, alors que GE avait fait part de son intention de vendre Steam Power, le ministre de l'Économie déclarait : « Je peux vous confirmer que nous travaillons à une solution française pour les turbines Arabelle ». Cette solution pourrait être EDF, qui est par ailleurs client de Steam.
Le contexte est particulier pour une éventuelle transaction. D'une part, la France et les États-Unis sont diplomatiquement en froid suite à l'affaire du contrat des sous-marins dont l'Australie ne veut plus sur pression de la Maison-Blanche. Ce qui pourrait amener à des « compensations » économiques pour l'Hexagone. D'autre part, le gouvernement est en pleine réflexion sur le sort du parc des centrales nucléaires, avec la possibilité de construire six nouveaux EPR.
Le contexte est particulier pour une éventuelle transaction. D'une part, la France et les États-Unis sont diplomatiquement en froid suite à l'affaire du contrat des sous-marins dont l'Australie ne veut plus sur pression de la Maison-Blanche. Ce qui pourrait amener à des « compensations » économiques pour l'Hexagone. D'autre part, le gouvernement est en pleine réflexion sur le sort du parc des centrales nucléaires, avec la possibilité de construire six nouveaux EPR.