(c) Shutterstock/EconomieMatin
L’État a déjà dû verser à Ecomouv’, la société privée en charge de collecter le fruit de la taxe, 800 millions d’euros — et l’entreprise, sous le coup d’un plan social, a toujours la possibilité de traîner les autorités en justice. Il faudra ajouter à cette somme la grosse dizaine de millions d’euros supplémentaires pour le démontage des portiques et le recyclage des 230 bornes écotaxe des bords de route et des plus de 700 000 boîtiers qui auraient dû être installés dans les camions.
Un appel d’offres a été passé il y a deux mois à cet égard. Ce sont 170 portiques qu’il faut démonter, sans oublier les travaux de remise en état des sites ayant accueilli les installations. L’affaire a ceci d’intéressant que certaines équipements faisant partie des portiques (comme l’électronique embarquée, par exemple) peuvent être recyclés.
D’après un décompte du Figaro, les frais par portique devraient s’élever entre 40 000 et 75 000 euros, soit un total maximum de 13 millions d’euros. Des frais inattendus qui ne vont pas redorer un dossier mal mené de bout en bout.
Un appel d’offres a été passé il y a deux mois à cet égard. Ce sont 170 portiques qu’il faut démonter, sans oublier les travaux de remise en état des sites ayant accueilli les installations. L’affaire a ceci d’intéressant que certaines équipements faisant partie des portiques (comme l’électronique embarquée, par exemple) peuvent être recyclés.
D’après un décompte du Figaro, les frais par portique devraient s’élever entre 40 000 et 75 000 euros, soit un total maximum de 13 millions d’euros. Des frais inattendus qui ne vont pas redorer un dossier mal mené de bout en bout.