C’est durant une réunion avec des élus locaux et des patrons de PME dans le cadre du grand débat national qu’Edouard Philippe a dit sa « conviction personnelle » sur ce qu’il faudrait demander à ceux qui bénéficient de la solidarité : « compte tenu de nos finances publiques, compte tenu de la situation d'un pays qui est en croissance mais qui reste avec un niveau de chômage élevé, il faut qu'on s'interroge sur ces contreparties [au versement obligatoire] ». Pour le Premier ministre, il est « indispensable d’avoir des mécanismes de solidarité » et il n’est pas question de « revenir en arrière ».
L’hôte de Matignon veut cependant s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ». Une « vraie belle question politique », a-t-il souligné. Mais aussi un débat « totalement explosif ». En témoignent les réactions suite aux déclarations d’Emmanuel Macron qui, en juin dernier, avait déploré le « pognon de dingue » que représentait les aides sociales. Selon les derniers chiffres remontant à 2016, ces aides pesaient 32% du produit intérieur brut, soit 715 milliards d’euros.
Des aides qui ont toutefois permis à la France de réduire le taux de pauvreté de 8,1 points. Le débat n’est peut-être pas si explosif que cela en regard de la position des Français : à 73%, ils estiment en effet qu’il faudrait instaurer une contrepartie aux allocations de solidarité, selon les réponses obtenues à une question posée sur le site du débat national.
L’hôte de Matignon veut cependant s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ». Une « vraie belle question politique », a-t-il souligné. Mais aussi un débat « totalement explosif ». En témoignent les réactions suite aux déclarations d’Emmanuel Macron qui, en juin dernier, avait déploré le « pognon de dingue » que représentait les aides sociales. Selon les derniers chiffres remontant à 2016, ces aides pesaient 32% du produit intérieur brut, soit 715 milliards d’euros.
Des aides qui ont toutefois permis à la France de réduire le taux de pauvreté de 8,1 points. Le débat n’est peut-être pas si explosif que cela en regard de la position des Français : à 73%, ils estiment en effet qu’il faudrait instaurer une contrepartie aux allocations de solidarité, selon les réponses obtenues à une question posée sur le site du débat national.