La taxe d’aéroport sera modérée
Jamais les Français n’ont autant pris le train ! Cette dernière décennie, le nombre de kilomètres parcourus sur le réseau ferré national est à son plus haut historique. Mais en empruntant davantage le train, les Français, n’ont-ils pas délaissé l’avion ? C’est une préoccupation qui anime depuis un an le ministère des Transports, dont les émissaires ont planché pendant un an, à l’occasion des Assises nationales du transport aérien, sur des pistes pour redonner au secteur un second souffle.
Première piste retenue : la « taxe d’aéroport » (TAP), dont s’acquittent toutes les compagnies aériennes et qui est incluse dans le prix des billets, sera partiellement prise en charge par les finances publiques. Un effort particulier sera déployé sur sa réduction pour les passagers en correspondance dans les aéroports français. En 2019, l’État y consacrera 68 millions d’euros… en espérant que les compagnies aériennes répercuteront cette baisse des charges sur les prix des billets.
Première piste retenue : la « taxe d’aéroport » (TAP), dont s’acquittent toutes les compagnies aériennes et qui est incluse dans le prix des billets, sera partiellement prise en charge par les finances publiques. Un effort particulier sera déployé sur sa réduction pour les passagers en correspondance dans les aéroports français. En 2019, l’État y consacrera 68 millions d’euros… en espérant que les compagnies aériennes répercuteront cette baisse des charges sur les prix des billets.
Des mesures pour augmenter les flux touristiques
Afin de désengorger les aéroports français, une condition indispensable pour attirer les touristes, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a annoncé la prochaine mise en œuvre d’un système de contrôle anticipé en amont des passagers frontaliers (également baptisé « pré-contrôle »). Et pour d’attirer davantage de touristes dans les départements et collectivités d’outre-mer, les titulaires de visas Schengen d’une dizaine de nationalités seront prochainement dispensés de visa DOM-COM.
Qui de l’aspect environnemental ? Même avec la hausse prévue du trafic aérien de 5% par an, l’État ambitionne de stabiliser les émissions de CO2, après un pic prévu en 2020. La « Stratégie nationale du transport aérien 2025 » prévoit ainsi d’« accélérer la décarbonation du transport aérien », adapter au changement climatique les infrastructures du transport aérien et soutenir le développement d’une filière de recyclage des aéronefs.
Qui de l’aspect environnemental ? Même avec la hausse prévue du trafic aérien de 5% par an, l’État ambitionne de stabiliser les émissions de CO2, après un pic prévu en 2020. La « Stratégie nationale du transport aérien 2025 » prévoit ainsi d’« accélérer la décarbonation du transport aérien », adapter au changement climatique les infrastructures du transport aérien et soutenir le développement d’une filière de recyclage des aéronefs.