Recapitalisation et ligne de crédit
Les actionnaires d'Eurostar ont fait l'effort demandé : la SNCF, la Caisse des dépôts et placements du Québec, Hermès Infrastructure et la SNCB belge procèdent à une recapitalisation à hauteur de 50 millions de livres, auxquels ils ajoutent une garantie de prêts à hauteur de 150 millions. Enfin, les banques vont elles aussi faire un geste en ouvrant une ligne de crédit de 50 millions. En tout, Eurostar va donc bénéficier d'un apport de 250 millions de livres, soit environ 290 millions d'euros.
Une somme qui permettra à Eurostar de faire face à ses obligations financières à court et à moyen termes, explique l'entreprise dans un communiqué. Sur le long terme, le transporteur mise tout sur le redémarrage progressif de l'activité économique et de la levée des mesures de restrictions. Depuis le déclenchement de la crise sanitaire, en mars 2020, Eurostar n'assure plus qu'une liaison quotidienne entre Paris et Londres (contre 15 allers-retours auparavant), et une liaison entre Bruxelles et Londres (au lieu de 9).
Une somme qui permettra à Eurostar de faire face à ses obligations financières à court et à moyen termes, explique l'entreprise dans un communiqué. Sur le long terme, le transporteur mise tout sur le redémarrage progressif de l'activité économique et de la levée des mesures de restrictions. Depuis le déclenchement de la crise sanitaire, en mars 2020, Eurostar n'assure plus qu'une liaison quotidienne entre Paris et Londres (contre 15 allers-retours auparavant), et une liaison entre Bruxelles et Londres (au lieu de 9).
Redémarrage de l'activité
Pour tenir le coup, l'entreprise a mis en place une politique d'économies drastiques : les primes des personnels roulants ont été gelées et des cadres licenciés. Mais la fréquence des liaisons va aller en s'accélérant et ce, dès le 27 mai avec deux allers-retours entre Paris et Londres, puis trois fin juin. Par ailleurs, Eurostar attend beaucoup de la fusion avec Thalys, annoncée en 2019 et bloquée depuis en raison de l'épidémie.
Le dossier Eurostar empoisonnait les relations entre Paris et Londres. La France exigeait du Royaume-Uni le sauvetage de l'entreprise (elle est britannique), mais le pays indiquait qu'il n'en était plus actionnaire. La situation était néanmoins en passe de s'améliorer : Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, avait annoncé sa confiance il y a une dizaine de jours.
Le dossier Eurostar empoisonnait les relations entre Paris et Londres. La France exigeait du Royaume-Uni le sauvetage de l'entreprise (elle est britannique), mais le pays indiquait qu'il n'en était plus actionnaire. La situation était néanmoins en passe de s'améliorer : Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs, avait annoncé sa confiance il y a une dizaine de jours.