Des hausses importantes pour la Lettre Verte et la Lettre recommandée
Comme chaque année en juillet, juste après leur validation par l’Arcep, La Poste annonce les tarifs des produits « Courrier » pour l’année à venir. En 2024, il faudra s’attendre à une hausse moyenne de 8,3%. Le tarif de la Lettre Verte, un incontournable pour de nombreux Français, augmentera plus que tous les autres. Il passera de 1,16 à 1,29 euro, soit une hausse de 11,20%. Pour rendre justice à La Poste, précisons néanmoins qu’il s’agit d’un rattrapage, puisque ce tarif n’avait pas augmenté depuis deux ans.
Autre hausse significative de 2024 : le tarif de la Lettre recommandée passera de 4,83 à 5,36 euros, soit une hausse de 11%. Le timbre pour une Lettre internationale, elle, verra son prix augmenter de 8,8%, passant de 1,80 à 1,96 euros. À noter qu’au 1er janvier 2024 il y aura un tarif unique pour l’ensemble des pays du monde.
Autre hausse significative de 2024 : le tarif de la Lettre recommandée passera de 4,83 à 5,36 euros, soit une hausse de 11%. Le timbre pour une Lettre internationale, elle, verra son prix augmenter de 8,8%, passant de 1,80 à 1,96 euros. À noter qu’au 1er janvier 2024 il y aura un tarif unique pour l’ensemble des pays du monde.
Le prix de la e-Lettre rouge restera inchangé
Le reste des hausses seront marginales. Le tarif de la Lettre services plus, qui sert à l’envoi de documents les plus importants nécessitant des notifications de suivi, passera de 2,95 à 2,99 euros. Le tarif de la e-Lettre rouge, qui avait beaucoup fait parler d’elle lors de sa mise en place en janvier 2023, restera inchangé à 1,49 euro. Il en sera de même pour le sticker « suivi », solution qui permet aux clients particuliers de disposer d’informations sur la distribution de tous leurs courriers munis de ce sticker (0,50 euro).
La raison de cet ajustement tarifaire ne se résume pas à l'inflation. Elle est aussi le reflet d'une réalité postale : la baisse constante des volumes de courrier. Ces hausses ont un but primordial, celui de garantir la pérennité du service universel postal, qui s'engage à offrir une distribution six jours sur sept avec des tarifs restant accessibles pour le grand public.
La raison de cet ajustement tarifaire ne se résume pas à l'inflation. Elle est aussi le reflet d'une réalité postale : la baisse constante des volumes de courrier. Ces hausses ont un but primordial, celui de garantir la pérennité du service universel postal, qui s'engage à offrir une distribution six jours sur sept avec des tarifs restant accessibles pour le grand public.