Grève des centres fiduciaires
La CGT, en pointe dans la contestation de la réforme des retraites, a appelé ce lundi 13 janvier les centres fiduciaires de la Banque de France à faire grève. Objectif : le retrait du texte. Deux sites ont répondu présent : celui de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, et celui de Sainghin-en-Mélantois, près de Lille (Nord). L'organisation espère lancer un effet de d'entraînement pour pousser davantage de centres à cesser le travail, ce qui pourrait provoquer une pénurie… Mais il faudra que la grève dure beaucoup plus longtemps et qu'elle touche plus de sites.
Selon l'organisation syndicale, 50% du personnel des deux centres est en grève. La direction de la Banque de France minimise les chiffres et évoque des taux de 15% à La Courneuve, et de 11% à Sainghin-en-Mélantois. Pas de quoi pour le moment provoquer une raréfaction des billets dans les distributeurs.
Selon l'organisation syndicale, 50% du personnel des deux centres est en grève. La direction de la Banque de France minimise les chiffres et évoque des taux de 15% à La Courneuve, et de 11% à Sainghin-en-Mélantois. Pas de quoi pour le moment provoquer une raréfaction des billets dans les distributeurs.
Pas de risque de pénurie pour la Banque de France
Ce d'autant que l'institution monétaire a pris les devants : « nous avons pris des dispositions pour avoir suffisamment de stock. Il faudrait que ce soit bloqué des mois entiers, ce qui est totalement illusoire », selon Erick Lacourrège, directeur général des services à l’économie et du réseau de la Banque de France. Il n'existe « aucune hypothèse crédible de perturbation de la capacité d’acheter », d'après lui.
« Il n'y a aucun risque de pénurie », martèle l'institution. La CGT estime que c'est toujours possible et que la confédération y travaille, avec les autres 35 autres centres mais aussi avec les convoyeurs de fonds. Le rôle des opérateurs de ces sites est de trier les billets, de les reconditionner, voire de les détruire en fonction de leur usure. Ils jouent un rôle essentiel dans l'approvisionnement des distributeurs et la circulation des espèces.
« Il n'y a aucun risque de pénurie », martèle l'institution. La CGT estime que c'est toujours possible et que la confédération y travaille, avec les autres 35 autres centres mais aussi avec les convoyeurs de fonds. Le rôle des opérateurs de ces sites est de trier les billets, de les reconditionner, voire de les détruire en fonction de leur usure. Ils jouent un rôle essentiel dans l'approvisionnement des distributeurs et la circulation des espèces.