Un taux de chômage à 9,7%
Le taux de chômage avait connu une baisse en trompe l'œil au premier semestre, il s'était en effet établi à 7,1%, un recul qui s'expliquait par le nombre de personnes restées chez elles, sans chercher d'emploi, en raison du confinement. Par ailleurs, les mesures de soutien à l'économie, comme le chômage partiel, ont permis aux entreprises de conserver leurs employés même avec une activité très réduite. Mais l'Insee prévient que le taux va grimper à 9% au troisième trimestre, et à 9,7% d'ici la fin de l'année. Soit 1,6 point de plus qu'en 2019. C'est davantage que les 9,5% que prédisait l'institut au mois de septembre.
En tout, le nombre de suppressions d'emplois devrait s'établir à 730.000 postes fin 2020, avec une majorité issue du premier semestre (715.000). En tout, l'économie française devrait finir l'année avec 840.000 emplois en mois. Cela représente une baisse de 3% par rapport à l'an dernier. À comparer avec la contraction du produit intérieur brut, que l'Insee estime à 9% : un différentiel qui s'explique par la rétention de salariés dans les entreprises, malgré une activité au ralenti, et aux dispositifs d'aide de l'État.
En tout, le nombre de suppressions d'emplois devrait s'établir à 730.000 postes fin 2020, avec une majorité issue du premier semestre (715.000). En tout, l'économie française devrait finir l'année avec 840.000 emplois en mois. Cela représente une baisse de 3% par rapport à l'an dernier. À comparer avec la contraction du produit intérieur brut, que l'Insee estime à 9% : un différentiel qui s'explique par la rétention de salariés dans les entreprises, malgré une activité au ralenti, et aux dispositifs d'aide de l'État.
Impact limité du plan pour l'emploi des jeunes
Les secteurs les plus touchés par les pertes d'emploi au premier semestre sont ceux qui ont trait au transport et au tourisme : aéronautique, hébergement et restauration, culture, sport, transport de voyageurs. Ces secteurs d'activité représentent un tiers des postes supprimés. Au deuxième semestre, l'Insee observe une évolution en forme de « K » : sur la branche qui monte, l'industrie hors matériels de transport, construction, commerce, services aux entreprises et services non marchands. Sur la branche qui descend : les secteurs frappés de plein fouet par la crise, comme les transports encore une fois, les services aux ménages, l'hébergement-restauration.
Par ailleurs, le plan mis en place par le gouvernement dès le mois de juillet pour la relance de l'emploi des jeunes de moins de 26 ans a un impact « relativement limité », relève l'Insee. Ce cocktail à base de contrats d'apprentissage, de contrats de professionnalisation et de prime à l'embauche empêcherait néanmoins au niveau de l'emploi de se dégrader un peu plus. Le rebond de la croissance attendu l'année prochaine pourrait limiter la hausse du chômage, avant une décrue qui n'interviendrait qu'en 2022.
Par ailleurs, le plan mis en place par le gouvernement dès le mois de juillet pour la relance de l'emploi des jeunes de moins de 26 ans a un impact « relativement limité », relève l'Insee. Ce cocktail à base de contrats d'apprentissage, de contrats de professionnalisation et de prime à l'embauche empêcherait néanmoins au niveau de l'emploi de se dégrader un peu plus. Le rebond de la croissance attendu l'année prochaine pourrait limiter la hausse du chômage, avant une décrue qui n'interviendrait qu'en 2022.