France Télévisions devra produire plus de programmes en interne
Le gouvernement a d’ambitieux projets pour l’audiovisuel public. Tout d’abord, France Télévisions devra mettre les bouchées doubles pour produire plus de programmes en interne. D’ici à 2022, France 3 devra tripler sa production de programmes régionaux, l’offre numérique de dessins animés devra être renforcée, et l’ensemble des chaînes de France Télévisions devront intégrer davantage de contenus liés aux Outre-mer. 560 millions d’euros seront alloués pour assurer la production de tous ces programmes. Dans les années qui viennent, France Télévisions devra donc « passer d’une logique de diffuseur à une logique d’éditeur de contenus », pour reprendre les termes utilisés par le ministère de la Culture.
En 2017, France Télévisions a dépensé 2 147 millions d’euros pour remplir sa grille de programmes (programmes produits + programmes achetés). Ces dépenses sont en hausse de 2,2% par rapport à 2016, une hausse due aux coûts de production des programmes. A contrario, le budget consacré à l’achat de programmes a diminué de 1,7%, pour s’établir à 1 078 millions d’euros.
En 2017, France Télévisions a dépensé 2 147 millions d’euros pour remplir sa grille de programmes (programmes produits + programmes achetés). Ces dépenses sont en hausse de 2,2% par rapport à 2016, une hausse due aux coûts de production des programmes. A contrario, le budget consacré à l’achat de programmes a diminué de 1,7%, pour s’établir à 1 078 millions d’euros.
France Télévisions déboursera 150 millions d’euros pour son offre numérique
Il faut dire que France Télévisions consacre déjà d’importants moyens à sa grille de programmes : 421 millions d’euros en 2017. En termes d’emplois, le groupe compte 10 453 équivalents temps plein (un chiffre un progression de 1,3% par rapport à 2016), dont 2 596 journalistes (+0,4% sur un an). Mais avec toutes ces nouveautés, la facture globale n’augmentera pas, elle va même baisser : d’ici 2022, le ministère de la Culture exige 160 millions d’économies sur France Télévisions et 20 millions d’euros sur Radio France.
La production de ces nouveaux types de contenus devra être financée grâce à des redéploiements de budgets. D’ici 2022, 150 millions d’euros seront ainsi redéployés vers l’extension de l’offre numérique, « un axe prioritaire de la transformation de l’audiovisuel public », martèle-t-on au ministère de la Culture. De nouvelles offres à la demande, gratuites et communes aux médias de service public, seront proposées, tandis que les plateformes numériques de diffusion vont subir une refonte pour davantage d’ergonomie et « une expérience utilisateur de qualité ».
La production de ces nouveaux types de contenus devra être financée grâce à des redéploiements de budgets. D’ici 2022, 150 millions d’euros seront ainsi redéployés vers l’extension de l’offre numérique, « un axe prioritaire de la transformation de l’audiovisuel public », martèle-t-on au ministère de la Culture. De nouvelles offres à la demande, gratuites et communes aux médias de service public, seront proposées, tandis que les plateformes numériques de diffusion vont subir une refonte pour davantage d’ergonomie et « une expérience utilisateur de qualité ».