Décision surprise
À l'occasion de la réunion annuelle des actionnaires de Société Générale, Frédéric Oudéa a annoncé qu'il ne souhaitait pas renouveler son mandat à la direction générale, ni au conseil d'administration. Le mandat actuel court jusqu'en mai 2023. Ensuite, l'établissement devra se trouver un nouveau directeur général, ce sera le rôle dévolu au conseil d'administration de la banque.
Lorenzo Bini Smaghi, président du conseil d'administration, a indiqué qu'il mettrait « tout en œuvre » pour que la transition soit réussie. Sous son égide, les administrateurs vont lancer une procédure de sélection pour la désignation du successeur de Frédéric Oudéa. « Le conseil d'administration a pris acte de cette décision et a renouvelé sa confiance en Frédéric Oudéa pour diriger le groupe jusqu'à cette échéance », peut-on lire dans le communiqué.
Lorenzo Bini Smaghi, président du conseil d'administration, a indiqué qu'il mettrait « tout en œuvre » pour que la transition soit réussie. Sous son égide, les administrateurs vont lancer une procédure de sélection pour la désignation du successeur de Frédéric Oudéa. « Le conseil d'administration a pris acte de cette décision et a renouvelé sa confiance en Frédéric Oudéa pour diriger le groupe jusqu'à cette échéance », peut-on lire dans le communiqué.
À la recherche d'un successeur
Ce dernier a déclaré, devant les actionnaires, que cette décision avait été prise « avec humilité, beaucoup d'émotion mais aussi beaucoup de sérénité personnelle ». Après plusieurs postes au sein de l'administration publique, il a rejoint Société Générale en 1995, où il est devenu directeur financier début 2003. Il prend la tête de la direction générale en 2008, où il doit gérer les conséquences de l'affaire Jérôme Kerviel qui a provoqué une perte de près de 5 milliards d'euros.
Il est président directeur général de la banque jusqu'en 2015 et la scission de ce poste en deux, d'un côté un président du conseil d'administration et de l'autre un directeur général. À son actif, on trouve l'amélioration de la solvabilité et de la rentabilité de l'établissement bancaire, ainsi que la fusion des deux réseaux de banque de détail.
Il est président directeur général de la banque jusqu'en 2015 et la scission de ce poste en deux, d'un côté un président du conseil d'administration et de l'autre un directeur général. À son actif, on trouve l'amélioration de la solvabilité et de la rentabilité de l'établissement bancaire, ainsi que la fusion des deux réseaux de banque de détail.