Bénéfices en recul
Alphabet, le géant américain de la publicité en ligne, n'a pas engendré les résultats espérés par les analystes financiers. Au premier trimestre, la maison-mère de Google et de YouTube, entre autres, a affiché un chiffre d'affaires de 68 milliards de dollars, en hausse de 23% sur un an. Mais les bénéfices nets de 16,4 milliards sont en recul de 8% par rapport au premier trimestre 2021. Dans les deux cas, ces performances sont en-deçà du consensus du marché.
Résultat : le cours de l'action est chahuté, dans un contexte où l'ensemble des valeurs technologiques est malmené. Ruth Porat, la directrice financière du groupe, a expliqué que le retour à un contexte plus «normal» (comprendre : sortie de la pandémie) réduit le temps passé derrière les services en ligne, tandis que les difficultés conjoncturelles comme les problèmes d'approvisionnement limitaient le volume des achats publicitaires.
Résultat : le cours de l'action est chahuté, dans un contexte où l'ensemble des valeurs technologiques est malmené. Ruth Porat, la directrice financière du groupe, a expliqué que le retour à un contexte plus «normal» (comprendre : sortie de la pandémie) réduit le temps passé derrière les services en ligne, tandis que les difficultés conjoncturelles comme les problèmes d'approvisionnement limitaient le volume des achats publicitaires.
La concurrence fait mal
Par ailleurs, le premier trimestre 2021 avait été exceptionnel par rapport à 2020, grâce ou à cause de la crise sanitaire. Ruth Porat a d'ailleurs prévenu que les résultats du second trimestre seront tout aussi difficiles, les conséquences de la guerre en Ukraine se feront en effet sentir. Alphabet devra en tout cas tenter de faire rebondir YouTube qui a franchement déçu sur les trois premiers mois.
Certes, le service de vidéos en ligne a engrangé 6,9 milliards de dollars, mais la progression n'est pas immense par rapport aux 6 milliards du premier trimestre 2021. La plateforme est de plus en plus concurrencée par TikTok, qui continue de recruter des utilisateurs à tour de bras. YouTube a réagi en lançant des « Shorts », des vidéos au même format que celles de TikTok (moins de 60 secondes) ayant généré « plus de 30 milliards de vues quotidiennes », selon Sundar Pichai, directeur général d'Alphabet.
Certes, le service de vidéos en ligne a engrangé 6,9 milliards de dollars, mais la progression n'est pas immense par rapport aux 6 milliards du premier trimestre 2021. La plateforme est de plus en plus concurrencée par TikTok, qui continue de recruter des utilisateurs à tour de bras. YouTube a réagi en lançant des « Shorts », des vidéos au même format que celles de TikTok (moins de 60 secondes) ayant généré « plus de 30 milliards de vues quotidiennes », selon Sundar Pichai, directeur général d'Alphabet.