10.000 références analysées
C’est un sujet sensible dans le milieu de la grande distribution. Le taux de marge n’est que très rarement publié et les indices sont faibles pour permettre aux clients de connaître la composition du prix de vente de leurs produits. Une fuite accidentelle, des données internes de Franprix ont été envoyées par erreur à des franchises. Le Parisien en a profité pour dévoiler le taux de marges de plus de 10.000 produits.
Certains taux de marges sont d’ailleurs assez surprenants. Les produits du quotidien et de grandes marques bénéficient de marges assez faibles. Les pots de Nutella se distinguent avec un taux de marge fixé à 9,2% de son prix de vente. Les bouteilles de 2 litres de Coca-Cola rapportent à l’entreprise 7,7% pour un prix de vente de 1,90 euro.
Certains taux de marges sont d’ailleurs assez surprenants. Les produits du quotidien et de grandes marques bénéficient de marges assez faibles. Les pots de Nutella se distinguent avec un taux de marge fixé à 9,2% de son prix de vente. Les bouteilles de 2 litres de Coca-Cola rapportent à l’entreprise 7,7% pour un prix de vente de 1,90 euro.
Des marges brutes
Ce sont surtout sur les produits achetés occasionnellement que les marges sont plus élevées. Les clients « ont moins le prix en tête par rapport à la concurrence », confesse un acteur de l’enseigne au quotidien. Ainsi, les boîtes de thon blanc Petit Navire rapportent 34,8% du prix de vente, le beurrier tendre doux de Leader Price atteint quant à lui 30,7%. Les plus rentables concernent les packs d’eau Cristalline (44,7% de taux de marge), les Danette chocolat (42,5%) ou encore les Céréales Wheat choco de Leader Price (59,1%).
Attention, ce taux ne revient pas directement dans les poches de l’enseigne. Il s’agit là de marges brutes. Selon un patron qui témoigne anonymement dans le journal, « le résultat net de nos magasins avoisine seulement 1 à 2% du chiffre d’affaires ». Il faut en effet déduire des frais de personnel, d’électricité ou encore d’entretien.
Attention, ce taux ne revient pas directement dans les poches de l’enseigne. Il s’agit là de marges brutes. Selon un patron qui témoigne anonymement dans le journal, « le résultat net de nos magasins avoisine seulement 1 à 2% du chiffre d’affaires ». Il faut en effet déduire des frais de personnel, d’électricité ou encore d’entretien.