L’Eurogroupe, réunion des ministres des Finances de la zone euro prévue ce jeudi 18 juin, pourrait bien entériner l’échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers. Le pays pourrait ne pas pouvoir rembourser sa dette vis à vis du FMI, tandis que les dirigeants européens auraient sur leur bureau la sortie de la Grèce de la zone euro.
Un tel scénario paraissait improbable il y a encore quelques mois même s’il flottait toujours dans les airs tel une épée de Damoclès. Mais l’effacement total de la dette du pays, soit 320 milliards d’euros, aux dépends des partenaires d’Athènes, est désormais sérieusement envisagé.
Cela aurait de lourdes conséquences, non seulement pour le FMI qui détient 33 milliards d’euros de la dette grecque, mais aussi pour le reste, c’est à dire 223 milliards, c’est la BCE qui pourrait s’asseoir dessus. Or, derrière les fonds de la Banque centrale européenne se trouvent les pays de l’Union. La France est évidemment de ceux-là et les pertes se monteraient alors à 68 milliards d’euros…
Un tel scénario paraissait improbable il y a encore quelques mois même s’il flottait toujours dans les airs tel une épée de Damoclès. Mais l’effacement total de la dette du pays, soit 320 milliards d’euros, aux dépends des partenaires d’Athènes, est désormais sérieusement envisagé.
Cela aurait de lourdes conséquences, non seulement pour le FMI qui détient 33 milliards d’euros de la dette grecque, mais aussi pour le reste, c’est à dire 223 milliards, c’est la BCE qui pourrait s’asseoir dessus. Or, derrière les fonds de la Banque centrale européenne se trouvent les pays de l’Union. La France est évidemment de ceux-là et les pertes se monteraient alors à 68 milliards d’euros…