Plus de 2,5 millions de personnes au chômage
Après plusieurs trimestres consécutifs de baisse, le chômage repart à la hausse cet été. L'Insee, qui se base sur les normes du Bureau international du travail, annonce donc une progression de 0,1 point du chômage pour les mois de juillet, août et septembre, dans l'ensemble de la France (hors Mayotte). Cela représente 10.000 chômeurs supplémentaires, pour un total de 2,528 millions de personnes. Le taux de chômage s'établit à 8,6% de la population active. Pour la métropole seule, le chômage augmente également de 0,1 point à 8,3%.
La proportion des personnes de 15 à 64 ans qui travaillent en France, c'est à dire le taux d'emploi, s'établit à 65,2%. Il diminue de 0,3 point. Le taux d'activité, autrement dit les personnes de 15 à 64 ans qui travaillent ou qui sont au chômage, régresse de 0,3 point. Ils représentent 71,3% de la population active.
La proportion des personnes de 15 à 64 ans qui travaillent en France, c'est à dire le taux d'emploi, s'établit à 65,2%. Il diminue de 0,3 point. Le taux d'activité, autrement dit les personnes de 15 à 64 ans qui travaillent ou qui sont au chômage, régresse de 0,3 point. Ils représentent 71,3% de la population active.
Un taux de chômage à 8,6%
Le nombre de chômeurs de moins de 24 ans a connu un recul de 0,2 point sur le trimestre, soit 19,1%. Sur un an, la baisse est plus sensible encore pour cette tranche d'âge, avec un recul de 2,3 points. Le taux de chômeurs de longue durée (ceux qui recherchent un emploi depuis au moins un an) et de ceux de 25 à 49 ans restent stables à respectivement 3,4% et 7,9% de la population active. Le nombre de chômeurs de plus de 50 ans progresse de 0,1 point, à 6,4%.
Les personnes qui souhaitent travailler mais qui ne cherchent pas activement d'emploi ou qui ne sont pas disponibles immédiatement, c'est à dire le « halo autour du chômage », sont plus nombreuses : à la fin du trimestre, elles étaient 27.000 de plus, soit 1,6 million de Français.
Les personnes qui souhaitent travailler mais qui ne cherchent pas activement d'emploi ou qui ne sont pas disponibles immédiatement, c'est à dire le « halo autour du chômage », sont plus nombreuses : à la fin du trimestre, elles étaient 27.000 de plus, soit 1,6 million de Français.