Cette proposition faite ce jeudi 11 janvier, a allumé les braises de la controverse. Jacqueline Gourault avait évoqué sa faveur envers un impôt en lien avec le territoire qui aurait vocation à remplacer la taxe d'habitation. Devant la polémique qui a suivi, la ministre a précisé sa pensée : « La taxe d'habitation est définitivement abolie et ne sera pas remplacée par un autre impôt ». En revanche, « la fiscalité locale sera entièrement repensée ».
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a voulu à son tour étouffer la controverse naissante au micro de BFM TV et RMC. Il a été très clair : « Il n'y aura pas de nouvel impôt en France dans le quinquennat ». La taxe d'habitation sera supprimée « totalement » dès que le gouvernement aura « toutes les indications sur la manière dont on peut compenser pour les collectivités locales. Le plus tôt sera le mieux », c'est à dire durant le quinquennat. L'État a l'ambition de revoir la fiscalité locale, après la suppression de la taxe d'habitation.
La disparition de cette taxe représente 20 milliards d'euros pour 80% des ménages, et de 8,5 milliards pour les 20% restants. Un manque à gagner pour les collectivités, que l'État s'est engagé à compenser à l'euro près. En 2020, la fiscalité locale sera complètement revue ; des discussions ont d'ores et déjà lieu entre l'exécutif et les collectivités locales dans le cadre de la conférence des territoires.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a voulu à son tour étouffer la controverse naissante au micro de BFM TV et RMC. Il a été très clair : « Il n'y aura pas de nouvel impôt en France dans le quinquennat ». La taxe d'habitation sera supprimée « totalement » dès que le gouvernement aura « toutes les indications sur la manière dont on peut compenser pour les collectivités locales. Le plus tôt sera le mieux », c'est à dire durant le quinquennat. L'État a l'ambition de revoir la fiscalité locale, après la suppression de la taxe d'habitation.
La disparition de cette taxe représente 20 milliards d'euros pour 80% des ménages, et de 8,5 milliards pour les 20% restants. Un manque à gagner pour les collectivités, que l'État s'est engagé à compenser à l'euro près. En 2020, la fiscalité locale sera complètement revue ; des discussions ont d'ores et déjà lieu entre l'exécutif et les collectivités locales dans le cadre de la conférence des territoires.