Des prêts immobiliers plus chers
Les particuliers et les ménages en quête d'un bien immobilier ont, depuis le 11 mai, premier jour de la phase 1 du déconfinement, davantage de souplesse pour visiter et éventuellement acheter l'appartement ou la maison de leurs rêves. Mais cette acquisition leur reviendra un peu plus cher : selon l'observatoire Crédit Logement/CSA qui fait autorité dans le secteur, les taux des crédits immobiliers accordés par les banques sont en hausse au mois de mai. Ils ont en effet atteint 1,25%, un chiffre en progression sensible par rapport à celui enregistré le mois précédent (1,18%). Les taux moyens étaient tombés à leur plus bas historique en fin d'année dernière, ils s'établissaient alors à 1,12% seulement.
Ce rebond du taux moyen de crédit est largement la conséquence des incertitudes qui pèsent sur les instituts prêteurs, une « réponse à la montée des risques sur les évolutions macroéconomiques et financières à venir ». Après la crise sanitaire, se profile en effet la crise économique qui risque de bousculer les grands équilibres : hausse du chômage, faillites supplémentaires, davantage de dettes… La situation ne devrait pas s'arranger avant longtemps. Le gouvernement a d'ailleurs revu fortement à la hausse la contraction du produit intérieur brut, qui devrait être de 11% en 2020.
Ce rebond du taux moyen de crédit est largement la conséquence des incertitudes qui pèsent sur les instituts prêteurs, une « réponse à la montée des risques sur les évolutions macroéconomiques et financières à venir ». Après la crise sanitaire, se profile en effet la crise économique qui risque de bousculer les grands équilibres : hausse du chômage, faillites supplémentaires, davantage de dettes… La situation ne devrait pas s'arranger avant longtemps. Le gouvernement a d'ailleurs revu fortement à la hausse la contraction du produit intérieur brut, qui devrait être de 11% en 2020.
Les banques frileuses
Les banques se montrent donc plus frileuses, ce qui explique la hausse du taux moyen pour les crédits immobiliers. L'attitude des établissements prêteurs a d'ailleurs suscité la crainte des notaires et des courtiers en crédit ces dernières semaines. Cette hausse des taux est de nature à réduire le volume des transactions immobilières et donc de l'activité de tout un secteur, qui enregistre aussi une montée des prix.
Il faut néanmoins préciser que cette hausse des taux s'inscrit dans un contexte où l'activité a été très faible, d'ailleurs le nombre de nouveaux prêts immobiliers a chuté de 40% par rapport à l'an dernier. L'observatoire relève que la remontée des taux de crédits et la poursuite des hausses des prix des logements ont été « partiellement compensées par l’allongement des durées ». La durée moyenne de remboursement d'un prêt immobilier est toujours à un niveau historiquement élevé, avec 230 mois pour le mois de mai (un peu plus de 19 ans).
Il faut néanmoins préciser que cette hausse des taux s'inscrit dans un contexte où l'activité a été très faible, d'ailleurs le nombre de nouveaux prêts immobiliers a chuté de 40% par rapport à l'an dernier. L'observatoire relève que la remontée des taux de crédits et la poursuite des hausses des prix des logements ont été « partiellement compensées par l’allongement des durées ». La durée moyenne de remboursement d'un prêt immobilier est toujours à un niveau historiquement élevé, avec 230 mois pour le mois de mai (un peu plus de 19 ans).