Les baisses de prix se font plus rares et les « lanternes rouges » se rattrapent
Sur le marché de l’immobilier, l’année 2019 a été marquée par une hausse soutenue des prix de l’ancien : +4,7%, contre +3,5% en 2018, apprend-on du dernier bilan annuel du groupe SeLoger. Cette hausse s’explique par une évolution des prix plus rapide qu’en 2018 dans la moitié des grandes villes. S’y ajoute un phénomène de rattrapage, les prix ayant baissé en 2018 dans des villes comme Amiens, Le Mans, Metz et Dijon. Enfin, en 2019 les prix n’ont reculé que dans moins de 15% des villes de plus de 100.000 habitants, contre 25% en 2018.
Les villes où les prix ont le plus augmenté en 2019 sont Villeurbanne (+12,7%), Brest (+12%) et Angers (+11%). En chiffres absolus, les trois villes les plus chères de l’année ont été Paris (10.403 euros/m2), Lyon (5.065 euros/m2) et Bordeaux (4.702 euros/m2).
Les villes où les prix ont le plus augmenté en 2019 sont Villeurbanne (+12,7%), Brest (+12%) et Angers (+11%). En chiffres absolus, les trois villes les plus chères de l’année ont été Paris (10.403 euros/m2), Lyon (5.065 euros/m2) et Bordeaux (4.702 euros/m2).
Le marché de l’immobilier devrait connaître un ralentissement en 2020
Mais, comme toujours, l’année écoulée a réservé des surprises, la situation pouvant varier beaucoup d’une ville à l’autre. Des hausses à deux chiffres ont été constatées à Villeurbanne (+12,7%), Brest (+12%), Angers (+11%) ou encore Rennes (+10,4%). En même temps, les prix se sont effondrés de 8,2% à Nîmes. Dans d’autres villes encore, la hausse des prix a ralenti, comme à Bordeaux (+0,2%, contre +9,6% en 2018), Paris (+5,8%, contre +7% en 2018), et Lille (+3,4%, contre +4,4% en 2018).
Pour 2020, le groupe SeLoger s’attend à une activité moins dynamique. En cause, l’extinction progressive des dispositifs de soutien à la demande (PTZ et Pinel) et une dégradation des conditions de crédit, attendue courant 2020 après une année 2019 exceptionnelle. Par ailleurs, les inégalités entre les villes devraient encore se renforcer.
Pour 2020, le groupe SeLoger s’attend à une activité moins dynamique. En cause, l’extinction progressive des dispositifs de soutien à la demande (PTZ et Pinel) et une dégradation des conditions de crédit, attendue courant 2020 après une année 2019 exceptionnelle. Par ailleurs, les inégalités entre les villes devraient encore se renforcer.