L’inégalité salariale entre hommes et femmes est un des axes majeurs de lutte d’Emmanuel Macron mais, quasiment un an après son élection, peu de décisions ont été prises. Un véritable problème : alors qu’une partie de l’inégalité des salaires peut s’expliquer (sans forcément se justifier), une partie équivalente en moyenne à 9 % du salaire n’a aucune explication : ni de carrière, ni de diplôme, ni de compétences. Il s’agit d’une inégalité totale sans fondement.
Une possible solution a été proposée lors du Conseil des Ministres du 7 mars 2018 : un logiciel de surveillance. Celui-ci, qui serait rendu obligatoire pour les entreprises, analyserait les salaires des hommes et des femmes et comparerait leur parcours afin de déceler les inégalités salariales totalement injustifiées.
Le gouvernement, qui a étudié la question avec les partenaires sociaux, veut le rendre obligatoire dès 2019 pour les entreprises de plus de 50 employés avec un objectif précis : les épingler… et les obliger à rectifier le tir. Lorsqu’une situation d’inégalité est décelée l’entreprise aurait alors un maximum de trois ans pour la supprimer, faute de quoi elle pourrait être sanctionnée. L’amende pourrait atteindre 1 % de sa masse salariale et serait cumulable avec d’autres amendes le cas échéant.
L’inspection du travail sera en charge de faire respecter l’égalité des salaires et le délai : les contrôles seront alors multipliés par quatre.
Une possible solution a été proposée lors du Conseil des Ministres du 7 mars 2018 : un logiciel de surveillance. Celui-ci, qui serait rendu obligatoire pour les entreprises, analyserait les salaires des hommes et des femmes et comparerait leur parcours afin de déceler les inégalités salariales totalement injustifiées.
Le gouvernement, qui a étudié la question avec les partenaires sociaux, veut le rendre obligatoire dès 2019 pour les entreprises de plus de 50 employés avec un objectif précis : les épingler… et les obliger à rectifier le tir. Lorsqu’une situation d’inégalité est décelée l’entreprise aurait alors un maximum de trois ans pour la supprimer, faute de quoi elle pourrait être sanctionnée. L’amende pourrait atteindre 1 % de sa masse salariale et serait cumulable avec d’autres amendes le cas échéant.
L’inspection du travail sera en charge de faire respecter l’égalité des salaires et le délai : les contrôles seront alors multipliés par quatre.