Salaire égal des hommes et des femmes : +22 milliards d’euros de consommation
Un moindre salaire pour les femmes n’est pas seulement injuste aux vues de l’égalité proclamée des sexes, mais il occasionne aussi des dégâts économiques, notamment pour les finances publiques, font savoir les spécialistes du think-tank Fondation Concorde, qui ont chiffré les conséquences de ce phénomène pour les finances de l’État.
Ainsi, si les femmes percevaient le même salaire que les hommes, la consommation pourrait augmenter de 21,98 milliards d’euros en France, ce qui permettrait d’encaisser 3,83 milliards d’euros supplémentaires au titre de la TVA. Une consommation plus conséquente permettrait également de générer 0,16 point de PIB supplémentaire.
Ainsi, si les femmes percevaient le même salaire que les hommes, la consommation pourrait augmenter de 21,98 milliards d’euros en France, ce qui permettrait d’encaisser 3,83 milliards d’euros supplémentaires au titre de la TVA. Une consommation plus conséquente permettrait également de générer 0,16 point de PIB supplémentaire.
L’égalité salariale augmenterait les recettes budgétaires de 33,7 milliards d’euros
Une égalité salariale permettrait de générer des rentrées supplémentaires pour le budget de l’État. Les recettes additionnelles au titre de l’impôt sur le revenu s’établiraient à 5,47 milliards d’euros. De plus, une consommation plus importante lancerait un cercle vertueux : pour produire les biens qui pourraient satisfaire cette consommation, l’embauche d’une main d’œuvre supplémentaire serait nécessaire (+26 000 emplois par an).
En travaillant, cette main d’œuvre serait génératrice de prélèvements additionnels au profit du budget. La Fondation Concorde évalue la hausse des encaissements de cotisations sociales et patronales à 24,43 milliards d’euros. Dans un second temps, ces rentrées budgétaires supplémentaires pourraient permettre de baisser les taux des prélèvements.
En travaillant, cette main d’œuvre serait génératrice de prélèvements additionnels au profit du budget. La Fondation Concorde évalue la hausse des encaissements de cotisations sociales et patronales à 24,43 milliards d’euros. Dans un second temps, ces rentrées budgétaires supplémentaires pourraient permettre de baisser les taux des prélèvements.