L’énergie augmente en août 2023 en France
L'une des principales raisons de cette inflation est la hausse des prix de l'énergie. En effet, l'énergie a connu une augmentation de 6,8% sur un an en août 2023, en contraste avec une baisse de 3,7% en juillet. Cette hausse est principalement due à l'augmentation de 10% du tarif réglementé de l'électricité au 1er août 2023, le deuxième de l’année, ainsi qu'à l'augmentation des prix des produits pétroliers.
Par ailleurs, les produits alimentaires ont également vu leurs prix augmenter, bien qu'à un rythme plus lent. En août 2023, les prix alimentaires ont augmenté de 11,1% sur un an, comparativement à 12,7% en juillet. L'INSEE a également noté que les produits frais ont augmenté de 9,1% sur un an en août, tandis que les autres produits alimentaires ont coûté 11,5% de plus qu'en août 2022. La tendance sur le front de l’alimentation est donc à un ralentissement de l’inflation. Ce qui n’empêche pas la hausse des prix d’afficher un nombre à deux chiffres.
Par ailleurs, les produits alimentaires ont également vu leurs prix augmenter, bien qu'à un rythme plus lent. En août 2023, les prix alimentaires ont augmenté de 11,1% sur un an, comparativement à 12,7% en juillet. L'INSEE a également noté que les produits frais ont augmenté de 9,1% sur un an en août, tandis que les autres produits alimentaires ont coûté 11,5% de plus qu'en août 2022. La tendance sur le front de l’alimentation est donc à un ralentissement de l’inflation. Ce qui n’empêche pas la hausse des prix d’afficher un nombre à deux chiffres.
L’inflation reste au-dessus de 2% partout
D'autres secteurs n'ont pas été épargnés par cette inflation. Les produits manufacturés ont vu leurs prix augmenter de 3,1% sur un an en août, et les services de 2,9%. Le prix du tabac a également augmenté, avec une hausse de 9,9% sur un an, légèrement supérieure à celle de juillet qui était de 9,8%. D’une manière générale, l’inflation en France reste largement supérieure à l’objectif affiché de la BCE, soit 2% par an.
Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures en rencontrant les distributeurs et leurs fournisseurs dans le but de les inciter à réduire les prix sur davantage d'articles. Néanmoins, ces réunions ne semblent pas porter leurs fruits. Selon les distributeurs, les industriels ne jouent pas le jeu et l’hypothèse d’un « septembre vert » semble de plus en plus écartée.
Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures en rencontrant les distributeurs et leurs fournisseurs dans le but de les inciter à réduire les prix sur davantage d'articles. Néanmoins, ces réunions ne semblent pas porter leurs fruits. Selon les distributeurs, les industriels ne jouent pas le jeu et l’hypothèse d’un « septembre vert » semble de plus en plus écartée.