Arrêt du gaz russe : la Belgique, la France, le Portugal et l’Espagne seront moyennement impactées
Le scénario d’un « blackout » gazier russe pourrait se réaliser à très court terme. La majorité des contrats prévoient une prochaine échéance dans le règlement de « l’or bleu » dans la seconde moitié de mai 2022. Or, Vladimir Poutine a d’ores et déjà annoncé que, contrairement à ce qui est prévu par les contrats, il n’accepterait pas de règlement en dollars ni en euros. La vanne pourrait donc se fermer dans quelques semaines voire quelques jours.
Les pays de l’Union européenne aborderaient un tel scénario de manières très différentes. Le Danemark et le Royaume-Uni importent à peine du gaz russe. Le fait que les réserves stratégiques du Royaume-Uni ne couvrent actuellement que 1% de ses besoins annuels en gaz n’a donc pas d’importance. La Suède elle aussi s’en sortirait indemne, mais pour une raison différente : dans ce pays, seul 1,7% de l’ensemble des besoins en énergie correspond au gaz.
D’autres pays subiraient un impact plus prononcé. La Belgique, la France, le Portugal et l’Espagne utilisent le gaz pour couvrir entre 16% et 28% de leurs besoins en énergie. Mais, bonne nouvelle, ce n’est pas de la Russie qu’ils importent l’essentiel de leur gaz (cette part de la Russie est limitée à 5%).
Les pays de l’Union européenne aborderaient un tel scénario de manières très différentes. Le Danemark et le Royaume-Uni importent à peine du gaz russe. Le fait que les réserves stratégiques du Royaume-Uni ne couvrent actuellement que 1% de ses besoins annuels en gaz n’a donc pas d’importance. La Suède elle aussi s’en sortirait indemne, mais pour une raison différente : dans ce pays, seul 1,7% de l’ensemble des besoins en énergie correspond au gaz.
D’autres pays subiraient un impact plus prononcé. La Belgique, la France, le Portugal et l’Espagne utilisent le gaz pour couvrir entre 16% et 28% de leurs besoins en énergie. Mais, bonne nouvelle, ce n’est pas de la Russie qu’ils importent l’essentiel de leur gaz (cette part de la Russie est limitée à 5%).
Gaz russe : la Lettonie, la Bulgarie et la Hongrie se dirigent vers une catastrophe
Pour prendre l’exemple inverse, la Lettonie est beaucoup plus dépendante du gaz russe : il couvre 24% des besoins en énergie de ce pays et importe l’ensemble de son gaz de la Russie. Bonne nouvelle pour la Lettonie cependant : ses réserves stratégiques sont actuellement remplies à 35%, ce qui permettra au pays de subvenir à ses besoins durant neuf mois. Il faut néanmoins savoir que c’est la seule unité de stockage dans la région : ni l’Estonie, ni la Lituanie, ni la Finlande n’en possèdent. Or, l’Estonie et la Lituanie ont toutes les deux annoncé leur intention d’arrêter les achats de gaz russe. Les réserves lettones seront donc vraisemblablement distribuées entre les pays de la région, sans que l’on sache exactement comment à ce stade.
La Bulgarie et la Hongrie, enfin, devraient subir l’impact le plus fort. La Bulgarie ne reçoit plus de gaz russe depuis le 27 avril 2022 et n’a assez de réserves que pour couvrir 3% de sa consommation annuelle. Ce pays devrait se retrouver sans gaz dans la seconde moitié de mai 2022. La Hongrie est elle aussi très exposée : le gaz russe couvre 36% de ses besoins en énergie, et ses faibles réserves ne lui permettraient de durer que 2 mois et demi.
La Bulgarie et la Hongrie, enfin, devraient subir l’impact le plus fort. La Bulgarie ne reçoit plus de gaz russe depuis le 27 avril 2022 et n’a assez de réserves que pour couvrir 3% de sa consommation annuelle. Ce pays devrait se retrouver sans gaz dans la seconde moitié de mai 2022. La Hongrie est elle aussi très exposée : le gaz russe couvre 36% de ses besoins en énergie, et ses faibles réserves ne lui permettraient de durer que 2 mois et demi.