Mais il s’agit maintenant de relancer l’activité économique de l’Ukraine. Et ce ne sera pas une mince affaire. Le pays fait actuellement la tournée des capitales occidentales pour faire valoir son point de vue et préparer les esprits à un allègement nécessaire de sa dette souveraine.
L’Ukraine espère ainsi pouvoir alléger son fardeau de 13,8 milliards d’euros sur quatre ans, via des abandons de créances ou la réduction des taux d’intérêt. Il faudra faire passer la pilule auprès des détenteurs de dette, tout particulièrement Moscou qui risque de ne pas vraiment accepter de supprimer d’un trait de plume les créances ukrainiennes détenues par la Russie.
Un allègement de la dette ukrainienne est de toute manière indispensable pour relever l’économie du pays : l’agence de notation Moody’s a ainsi jugé qu’un défaut de paiement est pratiquement sûr à 100%, tout en abaissant la note souveraine de l’Ukraine.
La décision repose sur les épaules des bailleurs de fonds, notamment l’Union européenne. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, se place en tout cas au côté du président ukrainien, Petro Porochenko, avec qui il va participer au conseil des ministres du pays lundi 30 mars. Si l’Union soutient politiquement l’Ukraine, il va désormais falloir que cela se traduise aussi sur le plan économique.
L’Ukraine espère ainsi pouvoir alléger son fardeau de 13,8 milliards d’euros sur quatre ans, via des abandons de créances ou la réduction des taux d’intérêt. Il faudra faire passer la pilule auprès des détenteurs de dette, tout particulièrement Moscou qui risque de ne pas vraiment accepter de supprimer d’un trait de plume les créances ukrainiennes détenues par la Russie.
Un allègement de la dette ukrainienne est de toute manière indispensable pour relever l’économie du pays : l’agence de notation Moody’s a ainsi jugé qu’un défaut de paiement est pratiquement sûr à 100%, tout en abaissant la note souveraine de l’Ukraine.
La décision repose sur les épaules des bailleurs de fonds, notamment l’Union européenne. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, se place en tout cas au côté du président ukrainien, Petro Porochenko, avec qui il va participer au conseil des ministres du pays lundi 30 mars. Si l’Union soutient politiquement l’Ukraine, il va désormais falloir que cela se traduise aussi sur le plan économique.