Des chiffres à prendre avec des pincettes
Chose inhabituelle pour l’Insee, l’institut ne sait pas ce qu’il en est réellement. Au point que Jean-Luc Tavernier, son directeur, signe cette publication en la précédant d’une introduction dans laquelle il précise que ces calculs sont « dérisoires ». « Quoi qu’il en soit, pour incertain et imprécis qu’il soit, il m’a semblé que donner ce premier ordre de grandeur était préférable à ne rien dire du tout ».
Le gouvernement ne peut qu’espérer que l’Insee se soit complètement fourvoyée car, si ses prévisions s’avèrent, la crise économique pourrait avoir une conséquence dramatique sur l’économie française. Actuellement, selon l’Insee, l’activité du pays est 35% inférieure à la normale, soit réduite d’un tiers.
Le gouvernement ne peut qu’espérer que l’Insee se soit complètement fourvoyée car, si ses prévisions s’avèrent, la crise économique pourrait avoir une conséquence dramatique sur l’économie française. Actuellement, selon l’Insee, l’activité du pays est 35% inférieure à la normale, soit réduite d’un tiers.
Un mois de confinement ce sont 3% de PIB en moins
Selon l’Insee, le calcul est vite fait : à ce rythme, et si le confinement n’est pas durci comme ce fut le cas en Italie, par exemple, où toute l’activité économique et industriel non nécessaire à gérer la crise a été mise à l’arrêt, un mois de confinement ferait perdre 3 points de PIB annuel.
Seul souci, le conseil scientifique a estimé, le 24 mars 2020, que le confinement devrait durer au moins 5 ou 6 semaines, à partir de sa date d’instauration. Ce qui le porterait à fin avril et ne ferait qu’augmenter son impact sur l’économie française.
Seul souci, le conseil scientifique a estimé, le 24 mars 2020, que le confinement devrait durer au moins 5 ou 6 semaines, à partir de sa date d’instauration. Ce qui le porterait à fin avril et ne ferait qu’augmenter son impact sur l’économie française.