La crise des « gilets jaunes » n'a pas modéré l'attractivité de la France
86% des sièges mondiaux interrogés par BVA pour le compte de Business France, l'agence qui promeut l'Hexagone à l'étranger, ont une bonne image du pays. 8 entreprises étrangères sur 10 ont même l'intention d'investir dans les prochaines années. Un vrai satisfecit qui devrait ravir l'exécutif, même si des zones d'ombre sont apparues avec la crise des « gilets jaunes » : 39% des 200 responsables sondés ont « reconsidéré » leurs projets de développement en France. 44% estiment que l'image du pays s'est dégradée à l'occasion du mouvement social.
En revanche, un tiers pense que l'image de l'Hexagone s'est améliorée pendant cette période difficile. Dans leur grande majorité, ces dirigeants ont jugé de manière positive la manière dont le gouvernement avait géré cette crise, ainsi que les mesures pour en sortir. Plus globalement, 98% des sondés estiment que les réformes mises en œuvre par l'exécutif depuis l'élection d'Emmanuel Macron vont plutôt dans le bon sens. C'est 3 points de plus que l'an dernier.
En revanche, un tiers pense que l'image de l'Hexagone s'est améliorée pendant cette période difficile. Dans leur grande majorité, ces dirigeants ont jugé de manière positive la manière dont le gouvernement avait géré cette crise, ainsi que les mesures pour en sortir. Plus globalement, 98% des sondés estiment que les réformes mises en œuvre par l'exécutif depuis l'élection d'Emmanuel Macron vont plutôt dans le bon sens. C'est 3 points de plus que l'an dernier.
Un coût salarial et une productivité en faveur de l'Hexagone
La gestion de la crise sociale, qui a débuté il y a un an, a permis au gouvernement de conserver un soutien politique qui lui permet d'enchaîner les réformes structurelles de premier plan, explique Christophe Lecourtier, directeur de Business France, à l'AFP. Parmi ces réformes, on relève notamment celles de l'assurance chômage et de la fonction publique qui ont été votées sans trop de difficulté.
Les entreprises étrangères installées en France représentent plus de 25% de l'effort de recherche et développement du pays, et pèsent pour 33% de l'effort d'exportation. Elles profitent d'une productivité horaire en hausse de 1,5% en France, contre 0% en Allemagne et 0,5% au Royaume-Uni. La hausse du coût du travail y est aussi moins forte qu'ailleurs : les coûts salariaux unitaires ont progressé de 0,9% en France, contre 2,6% en Allemagne et 2,3% au Royaume-Uni.
Les entreprises étrangères installées en France représentent plus de 25% de l'effort de recherche et développement du pays, et pèsent pour 33% de l'effort d'exportation. Elles profitent d'une productivité horaire en hausse de 1,5% en France, contre 0% en Allemagne et 0,5% au Royaume-Uni. La hausse du coût du travail y est aussi moins forte qu'ailleurs : les coûts salariaux unitaires ont progressé de 0,9% en France, contre 2,6% en Allemagne et 2,3% au Royaume-Uni.