Une croissance timide en perspective
Cette estimation de l'Insee s'inscrit dans un contexte économique marqué par l'inflation et l'augmentation des taux d'intérêt, qui continuent de peser sur l'activité économique du pays. En dépit d'une croissance annuelle de 0,9% en 2023, principalement due à un effet de rattrapage, l'économie peine à retrouver un dynamisme, avec une croissance trimestrielle qui stagne.
Le nouveau chef du département de la conjoncture à l'Insee, Dorian Roucher, évoque une « reprise très modérée » pour le semestre à venir, contrastant ainsi avec les prévisions plus optimistes du gouvernement, qui table sur une croissance de 1,4% pour l'ensemble de l'année 2024. Cette vision semble de plus en plus contestée par les économistes, notamment après la révision à la baisse de la projection de l'OCDE, passant de 0,8% à 0,6%.
Le secteur des investissements est particulièrement touché, avec une absence de reprise attendue pour les mois à venir. L'Insee pointe du doigt le resserrement de la politique monétaire et l'attentisme des dirigeants face à la demande, entraînant un arrêt des investissements des entreprises. Par ailleurs, la consommation des ménages, ayant déjà reculé de 1,4% au dernier trimestre 2023, devrait poursuivre sur cette tendance négative, affectant principalement les secteurs de la construction et de l'immobilier.
Le nouveau chef du département de la conjoncture à l'Insee, Dorian Roucher, évoque une « reprise très modérée » pour le semestre à venir, contrastant ainsi avec les prévisions plus optimistes du gouvernement, qui table sur une croissance de 1,4% pour l'ensemble de l'année 2024. Cette vision semble de plus en plus contestée par les économistes, notamment après la révision à la baisse de la projection de l'OCDE, passant de 0,8% à 0,6%.
Le secteur des investissements est particulièrement touché, avec une absence de reprise attendue pour les mois à venir. L'Insee pointe du doigt le resserrement de la politique monétaire et l'attentisme des dirigeants face à la demande, entraînant un arrêt des investissements des entreprises. Par ailleurs, la consommation des ménages, ayant déjà reculé de 1,4% au dernier trimestre 2023, devrait poursuivre sur cette tendance négative, affectant principalement les secteurs de la construction et de l'immobilier.
Un horizon inflationniste qui s'éclaircit
L'industrie ne semble pas non plus épargnée par cette morosité, avec des indicateurs d'affaires en berne depuis le début de l'année 2021, malgré un rebond post-déconfinement. La confiance dans le secteur manufacturier reste inférieure à sa moyenne de long terme, illustrant une disparité entre les différents segments de l'industrie.
Sur une note plus positive, l'inflation devrait connaître une décélération, avec une prévision à 2,5% d'ici juin 2024. Cette baisse des prix, notamment portée par un ralentissement dans le secteur des services et une dynamique salariale encore présente, pourrait favoriser une reprise de la consommation. Dorian Roucher, s'appuyant sur une amélioration de la confiance des ménages en fin d'année 2023, envisage la consommation comme le principal moteur de l'activité économique pour le premier semestre 2024.
Cependant, le taux d'épargne élevé et une allocation de l'épargne jugée inefficace par Emmanuel Macron suggèrent que le potentiel de croissance par la consommation pourrait rester limité. En effet, si les ménages les plus aisés continuent d'épargner, ceux ayant une propension plus forte à la consommation pourraient ne pas voir leur pouvoir d'achat s'améliorer significativement.
Sur une note plus positive, l'inflation devrait connaître une décélération, avec une prévision à 2,5% d'ici juin 2024. Cette baisse des prix, notamment portée par un ralentissement dans le secteur des services et une dynamique salariale encore présente, pourrait favoriser une reprise de la consommation. Dorian Roucher, s'appuyant sur une amélioration de la confiance des ménages en fin d'année 2023, envisage la consommation comme le principal moteur de l'activité économique pour le premier semestre 2024.
Cependant, le taux d'épargne élevé et une allocation de l'épargne jugée inefficace par Emmanuel Macron suggèrent que le potentiel de croissance par la consommation pourrait rester limité. En effet, si les ménages les plus aisés continuent d'épargner, ceux ayant une propension plus forte à la consommation pourraient ne pas voir leur pouvoir d'achat s'améliorer significativement.