Ce sont 232 salariés qui vont devoir retrouver du travail, après la fermeture de l'usine Jean Caby à Saint-André-lez-Lille (Nord). Le tribunal de commerce de Lille a jugé que l'ultime offre de reprise, portée par l'industrie danois Calvin Andersen, n'était pas suffisante pour maintenir l'activité. Ce dernier proposait de reprendre la moitié de l'effectif et réduire le volume de production. Jean Caby, qui a lancé en 1986 les premières saucisses cocktail, est pourtant un fleuron de l'industrie du Nord de la France.
L'entreprise a été créée en 1919 ; elle allait fêter son centenaire l'année prochaine. Le groupe agroalimentaire devait déménager sa production à Comines, toujours dans le Nord, dans un site flambant neuf qui devait remplacer l'usine vieillissante de Saint-André-lez-Lille. Le chantier était terminé à 90%, mais il a manqué 12 millions d'euros pour l'achever. Selon le manager de l'entreprise Eloi Delorme, aucun industriel potentiellement intéressé par la reprise n'a estimé qu'il fallait investir autant pour terminer la nouvelle usine. Le site actuel présentait un déficit de 6 millions d'euros en 2016, malgré un chiffre d'affaires de 33 millions.
Jean Caby avait été placé en redressement judiciaire début décembre 2017. Malgré des carnets de commande plein et le développement de nouveaux produits, personne n'a voulu reprendre les rênes d'une entreprise qui a aussi souffert d'un contexte difficile pour la charcuterie industrielle. Pour réduire les pertes, les salariés avaient pourtant accepté de modifier le rythme du temps de travail et la suppression de primes. Sans que cela ne change rien.
L'entreprise a été créée en 1919 ; elle allait fêter son centenaire l'année prochaine. Le groupe agroalimentaire devait déménager sa production à Comines, toujours dans le Nord, dans un site flambant neuf qui devait remplacer l'usine vieillissante de Saint-André-lez-Lille. Le chantier était terminé à 90%, mais il a manqué 12 millions d'euros pour l'achever. Selon le manager de l'entreprise Eloi Delorme, aucun industriel potentiellement intéressé par la reprise n'a estimé qu'il fallait investir autant pour terminer la nouvelle usine. Le site actuel présentait un déficit de 6 millions d'euros en 2016, malgré un chiffre d'affaires de 33 millions.
Jean Caby avait été placé en redressement judiciaire début décembre 2017. Malgré des carnets de commande plein et le développement de nouveaux produits, personne n'a voulu reprendre les rênes d'une entreprise qui a aussi souffert d'un contexte difficile pour la charcuterie industrielle. Pour réduire les pertes, les salariés avaient pourtant accepté de modifier le rythme du temps de travail et la suppression de primes. Sans que cela ne change rien.