Alimentaire : une inflation de 14% est prévue sur 2023
Le reste de l’année 2023 devrait se passer sous le signe de l’inflation, estime l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un reflux n’étant pas espéré avant 2024. Les prix des matières premières a certes baissé, il n’empêche que l’inflation a toutes les chances de rester élevée en raison de la revalorisation du tarif réglementé du gaz et de l'électricité de 15% en début d'année 2023, ainsi que de la suppression de la remise carburant.
L'inflation alimentaire resterait très dynamique sur une grande partie de l'année 2023, ne commençant à baisser qu'au second semestre 2023. Après une hausse de l'Indice des prix à la consommation (IPC) alimentaire de près de 7% en 2022, la hausse serait de plus de 14% en moyenne annuelle sur 2023 et de 5,2% en 2024.
L'inflation alimentaire resterait très dynamique sur une grande partie de l'année 2023, ne commençant à baisser qu'au second semestre 2023. Après une hausse de l'Indice des prix à la consommation (IPC) alimentaire de près de 7% en 2022, la hausse serait de plus de 14% en moyenne annuelle sur 2023 et de 5,2% en 2024.
Le revenu disponible des ménages devrait baisser en 2023
Les économistes de l’OFCE estiment que l'inflation hors énergie croîtrait de 5,9% en 2023, puis de 4,2% en 2024, en lien avec l'indexation automatique du SMIC et la hausse nominale des salaires. L'inflation resterait élevée jusqu'à la fin de l'année 2023, oscillant entre 5,5% et 6,5%, pour commencer à baisser seulement à partir de 2024 et converger vers les 3% fin 2024, estime ce think-tank.
Face à la hausse des prix, le gouvernement a mis en place des mesures de revalorisation anticipée des prestations sociales et de l'indice de la fonction publique à la mi-2022, ainsi qu'un chèque énergie et une aide de rentrée exceptionnels. Cependant, l’OFCE s’attend à ce que le pouvoir d'achat des Français diminue sur la période 2022-2024. Le revenu disponible brut (RDB) réel par unité de consommation (UC) baisserait de 1% en moyenne en 2023, malgré la suppression totale de la taxe d'habitation et la baisse des cotisations des travailleurs indépendants. En 2024, le RDB par UC se stabiliserait grâce notamment aux gains de salaires réels (+1,2%).
Face à la hausse des prix, le gouvernement a mis en place des mesures de revalorisation anticipée des prestations sociales et de l'indice de la fonction publique à la mi-2022, ainsi qu'un chèque énergie et une aide de rentrée exceptionnels. Cependant, l’OFCE s’attend à ce que le pouvoir d'achat des Français diminue sur la période 2022-2024. Le revenu disponible brut (RDB) réel par unité de consommation (UC) baisserait de 1% en moyenne en 2023, malgré la suppression totale de la taxe d'habitation et la baisse des cotisations des travailleurs indépendants. En 2024, le RDB par UC se stabiliserait grâce notamment aux gains de salaires réels (+1,2%).