Växjö, la ville verte par excellence
Växjö est aujourd'hui une ville qui anime la curiosité et l'intérêt du monde entier, notamment du fait de sa centrale de cogénération. Au bord d'un lac, une cheminée de 45 mètres de haut se dresse comme le symbole de la ville la plus verte d'Europe. Cette cheminée, c'est celle de l’usine de Sandvik qui produit 90 % du chauffage urbain de Växjö, et ce, uniquement grâce à des résidus forestiers. Alimentant les ménages et les entreprises, l’usine de Sandvik n'émet aucun gaz polluant et permet de surcroit de réduire le coût du chauffage ou de la climatisation. Les forêts des alentours font office de fournisseur, car c’est là que sont collectés les résidus, et dans un rayon de 50 kilomètres. Ce procédé attire bon nombre de voyageurs intéressés par le développement durable, et la ville de Växjö demeure un exemple au niveau mondial.
Un modèle de croissance verte qui date
Outre les innovations comme des systèmes de collecte de déchet automatique via des bouches d'aspiration au bas des immeubles, la ville de Växjö est l'exemple le plus pertinent de la politique de la Suède. Une politique qui a pris conscience de l'intérêt des énergies renouvelables dès 1970. À cette époque, le pays fut durement touché par la crise pétrolière, ce qui a immédiatement entrainé des investissements massifs dans les énergies renouvelables. Ainsi, c'est avec une certaine avance que la Suède a commencé à s'orienter vers les énergies vertes, d’où un taux d'émission de CO₂ par habitant figurant parmi les plus bas au monde. Aujourd’hui, 50 % de la production énergétique du pays est basée sur les énergies renouvelables. Cependant, la Suède n'a pas appliqué de recette miracle pour arriver à polluer moins, car le pays compte tout de même dix réacteurs nucléaires fonctionnant avec l'énergie hydroélectrique, fournissant 90 % de l'électricité du pays.
La recette d’une économie verte
La Suède qui cumule les récompenses internationales pour son dynamisme en matière de développement durable ne demeure pas moins un pays qui fonctionne au nucléaire. Une énergie qui explique en partie les faibles émissions de CO₂. Ainsi, la Suède n’est pas un prodige, mais montre une volonté plus évidente à faire des énergies renouvelables, une priorité. En effet, il s'avère que c'est la décision d'imposer la taxe carbone dès 1991 qui a changé l'économie de la Suède. Au départ, une tonne de CO₂ coûtait 27 euros alors qu'aujourd'hui la tonne se paye 114 euros. La montée progressive de ce prix a permis aux énergies renouvelables de devenir plus compétitives, à l'image des réseaux de chauffage urbains, qui fonctionnent sans émettre de CO₂, ou encore des véhicules propres de plus en plus nombreux.
R.P.
Växjö est aujourd'hui une ville qui anime la curiosité et l'intérêt du monde entier, notamment du fait de sa centrale de cogénération. Au bord d'un lac, une cheminée de 45 mètres de haut se dresse comme le symbole de la ville la plus verte d'Europe. Cette cheminée, c'est celle de l’usine de Sandvik qui produit 90 % du chauffage urbain de Växjö, et ce, uniquement grâce à des résidus forestiers. Alimentant les ménages et les entreprises, l’usine de Sandvik n'émet aucun gaz polluant et permet de surcroit de réduire le coût du chauffage ou de la climatisation. Les forêts des alentours font office de fournisseur, car c’est là que sont collectés les résidus, et dans un rayon de 50 kilomètres. Ce procédé attire bon nombre de voyageurs intéressés par le développement durable, et la ville de Växjö demeure un exemple au niveau mondial.
Un modèle de croissance verte qui date
Outre les innovations comme des systèmes de collecte de déchet automatique via des bouches d'aspiration au bas des immeubles, la ville de Växjö est l'exemple le plus pertinent de la politique de la Suède. Une politique qui a pris conscience de l'intérêt des énergies renouvelables dès 1970. À cette époque, le pays fut durement touché par la crise pétrolière, ce qui a immédiatement entrainé des investissements massifs dans les énergies renouvelables. Ainsi, c'est avec une certaine avance que la Suède a commencé à s'orienter vers les énergies vertes, d’où un taux d'émission de CO₂ par habitant figurant parmi les plus bas au monde. Aujourd’hui, 50 % de la production énergétique du pays est basée sur les énergies renouvelables. Cependant, la Suède n'a pas appliqué de recette miracle pour arriver à polluer moins, car le pays compte tout de même dix réacteurs nucléaires fonctionnant avec l'énergie hydroélectrique, fournissant 90 % de l'électricité du pays.
La recette d’une économie verte
La Suède qui cumule les récompenses internationales pour son dynamisme en matière de développement durable ne demeure pas moins un pays qui fonctionne au nucléaire. Une énergie qui explique en partie les faibles émissions de CO₂. Ainsi, la Suède n’est pas un prodige, mais montre une volonté plus évidente à faire des énergies renouvelables, une priorité. En effet, il s'avère que c'est la décision d'imposer la taxe carbone dès 1991 qui a changé l'économie de la Suède. Au départ, une tonne de CO₂ coûtait 27 euros alors qu'aujourd'hui la tonne se paye 114 euros. La montée progressive de ce prix a permis aux énergies renouvelables de devenir plus compétitives, à l'image des réseaux de chauffage urbains, qui fonctionnent sans émettre de CO₂, ou encore des véhicules propres de plus en plus nombreux.
R.P.