Des ventes très solides depuis le début de l'année
Entre inflation, flambée des prix de l'énergie et guerre en Ukraine, l'économie mondiale est devenue un coupe-gorge… À l'exception de l'industrie du luxe en général, et de LVMH en particulier ! Le groupe français a en effet annoncé un troisième trimestre particulièrement solide, avec des ventes qui s'établissent à 19,75 milliards de dollars, soit 27% de mieux qu'au même trimestre 2021 (+19% à taux de change comparable). Une tendance qui se confirme : depuis le début de l'année, le chiffre d'affaires s'affiche à 56,48 milliards d'euros, soit 28% de plus que l'an dernier (+20% à taux de change comparable).
Dans son communiqué, LVMH se dit « confiant dans la poursuite de la croissance actuelle ». Jacques Guiony, le directeur financier de l'entreprise, a expliqué que l'inflation n'avait pas encore eu d'effet significatif, mais « contrairement à d'autres industries, nous avons la possibilité de faire porter au clients le coût de l'inflation ». Tout glisse décidément sur LVMH…
Dans son communiqué, LVMH se dit « confiant dans la poursuite de la croissance actuelle ». Jacques Guiony, le directeur financier de l'entreprise, a expliqué que l'inflation n'avait pas encore eu d'effet significatif, mais « contrairement à d'autres industries, nous avons la possibilité de faire porter au clients le coût de l'inflation ». Tout glisse décidément sur LVMH…
Des résultats mirobolants en Europe
Le dirigeant n'est « pas particulièrement inquiet » par la situation. « L'industrie du luxe n'est pas immunisée contre la récession ou les chocs économiques, nous avons vu ça dans le passé », admet-il cependant. Il ajoute : « nous avons aussi vu que lorsque cela arrive, cela ne dure pas longtemps et les marques les plus solides en ressortent encore plus fortes ». Ces bons chiffres tombent alors que le marché le plus important du groupe, l'Asie et la Chine, est toujours en convalescence.
« Le marché [chinois] n'est pas ce qu'il devrait être », a détaillé Jacques Guiony, les conditions d'opération ne sont pas revenues à la normale. En revanche, les ventes en Europe progressent fortement, de 43% sur les neuf premiers mois de l'année grâce au retour des touristes internationaux et à la demande de la clientèle locale. La croissance est de 19% pour les États-Unis et de 32% pour le Japon.
« Le marché [chinois] n'est pas ce qu'il devrait être », a détaillé Jacques Guiony, les conditions d'opération ne sont pas revenues à la normale. En revanche, les ventes en Europe progressent fortement, de 43% sur les neuf premiers mois de l'année grâce au retour des touristes internationaux et à la demande de la clientèle locale. La croissance est de 19% pour les États-Unis et de 32% pour le Japon.