4G : les volumes de données explosent mais les prix des services mobiles baissent
La 4G a gagné 10 millions d’utilisateurs supplémentaires en 2016 : désormais, 44 % des cartes SIM en circulation en France sont des cartes SIM 4G. Parallèlement, la couverture 4G avance : au 1er avril 2017, 80 à 89 % de la population était couverte. Dans les zones peu denses, 40 % était couverte. Grâce à cette forte croissance des clients 4G, le trafic de données sur les réseaux mobiles a augmenté de 85,9 % en 2016.
Par ailleurs, pour aller sur Internet, les Français font un usage important de leur smartphone comparé à leur ordinateur : avec 2,8 Go par mois, les connexions 4G sont à l'origine de 85 % de la consommation de données.
En même temps, les prix des services mobiles diminuent de 1,6 % en moyenne par rapport à 2015. Un point est tout de même positif : cette baisse est beaucoup moins importante que celles observées en 2015 (-4,9 %) et 2014 (-10,6 %).
Par ailleurs, pour aller sur Internet, les Français font un usage important de leur smartphone comparé à leur ordinateur : avec 2,8 Go par mois, les connexions 4G sont à l'origine de 85 % de la consommation de données.
En même temps, les prix des services mobiles diminuent de 1,6 % en moyenne par rapport à 2015. Un point est tout de même positif : cette baisse est beaucoup moins importante que celles observées en 2015 (-4,9 %) et 2014 (-10,6 %).
Le montant des investissements atteint un niveau record, mais l'emploi baisse
Face aux obligations légales de développement des réseaux, les opérateurs français ont multiplié les investissements. En 2016, 8,9 milliards d'euros ont été consacrés à ces fins (hors achat de fréquences), soit une hausse de 13,4 % sur un an. Il s’agit de la hausse annuelle la plus élevée jamais enregistrée.
Dans le détail, la 4G a vu ses investissements croître de 17,7 % et le très haut débit fixe a vu les siens progresser de 33,1 %.
À fin 2016, les opérateurs employaient directement 115 000 personnes, soit 3 100 personnes de moins qu’en 2015. Cette baisse d’effectifs s’inscrit dans une tendance générale observée par l’Arcep ces dernières années, avec des suppressions de postes comprises entre 3 000 et 4 000 emplois par an.
Dans le détail, la 4G a vu ses investissements croître de 17,7 % et le très haut débit fixe a vu les siens progresser de 33,1 %.
À fin 2016, les opérateurs employaient directement 115 000 personnes, soit 3 100 personnes de moins qu’en 2015. Cette baisse d’effectifs s’inscrit dans une tendance générale observée par l’Arcep ces dernières années, avec des suppressions de postes comprises entre 3 000 et 4 000 emplois par an.