Emploi, consommation, croissance… : tous les voyants sont au vert
La Banque de France vient d’annoncer la révision de ses objectifs de croissance pour la période 2019-2020 : au lieu de 1,3 à 1,4 % estimé auparavant, l’institution table désormais sur une progression du PIB de l’ordre de 1,6 à 1,7 %. Cette performance devrait être possible grâce à une demande intérieure dynamique et une consommation des ménages qui devrait accélérer quelque peu grâce au dynamisme des revenus d’activité.
Le pouvoir d’achat des ménages devrait justement se maintenir à un niveau correct grâce à la bonne tenue de l’emploi et à un redressement des salaires. En effet, le taux de chômage devrait reculer pour s’établir sous la barre des 8 % fin 2020, au plus bas depuis fin 2008. Les créations nettes d’emploi ont été très soutenues en 2017 (+ 276 000) et devraient le rester malgré la réduction du nombre d’emplois aidés en 2018. En 2019 et 2020, les créations d’emplois marchands seraient soutenues par la transformation du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en allègements de cotisations sociales des employeurs. En outre, les mesures fiscales traduites dans la loi de finances 2018 devraient soutenir le revenu des ménages à partir de fin 2018.
Le pouvoir d’achat des ménages devrait justement se maintenir à un niveau correct grâce à la bonne tenue de l’emploi et à un redressement des salaires. En effet, le taux de chômage devrait reculer pour s’établir sous la barre des 8 % fin 2020, au plus bas depuis fin 2008. Les créations nettes d’emploi ont été très soutenues en 2017 (+ 276 000) et devraient le rester malgré la réduction du nombre d’emplois aidés en 2018. En 2019 et 2020, les créations d’emplois marchands seraient soutenues par la transformation du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en allègements de cotisations sociales des employeurs. En outre, les mesures fiscales traduites dans la loi de finances 2018 devraient soutenir le revenu des ménages à partir de fin 2018.
L’investissement devrait ralentir, l’inflation devrait s’accélérer
S’agissant de l’investissement des entreprises, il devrait se modérer graduellement après sa forte progression en 2016 et 2017. Il resterait néanmoins soutenu par la vigueur de l’activité et le niveau relativement bas des taux d’intérêt et devrait croître nettement plus vite que le PIB. Quant à l’investissement des ménages, il devrait ralentir, comme le suggèrent les chiffres modérés des
ventes et des mises en chantier de logements.Conséquence logique de la hausse de la consommation : l’inflation devrait se redresser en 2018, pour s’établir à 1,6 % (contre 1,2 % en 2017), en raison d’une remontée des prix de l’énergie et des hausses de taxes sur le tabac. Et la tendance devrait durer : après une progression moins soutenue en 2019 (+1,4 %), elle devrait augmenter de manière encore plus spectaculaire en 2020 (+1,8 %).
ventes et des mises en chantier de logements.Conséquence logique de la hausse de la consommation : l’inflation devrait se redresser en 2018, pour s’établir à 1,6 % (contre 1,2 % en 2017), en raison d’une remontée des prix de l’énergie et des hausses de taxes sur le tabac. Et la tendance devrait durer : après une progression moins soutenue en 2019 (+1,4 %), elle devrait augmenter de manière encore plus spectaculaire en 2020 (+1,8 %).