L'objectif du gouvernement est de « redonner 7 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux actifs », selon le communiqué du ministère des Comptes publics. Ce dernier évoque un gain net de 1,45% pour tous les salariés, soit « 260 euros par an pour un salarié au SMIC ». Plutôt alléchant en effet, mais voilà, cette somme ne sera pas reversée en une seule fois. Comme l'explique Bercy, « ce mouvement de redistribution très ambitieux en faveur des revenus du travail sera réalisé en deux temps ».
Concrètement, la première baisse des cotisations sociales interviendra dès le 1er janvier. Pour la seconde, il faudra attendre l'automne 2018, sans plus de précision. Quant à la hausse de la CSG, elle interviendra elle en une seule fois : le 1er janvier prochain, la contribution sociale généralisée augmentera de 1,7 point. Techniquement parlant, ce report d'une partie de la baisse des cotisations sociales va bénéficier aux caisses publiques : pendant quelques mois, elles profiteront des rentrées d'argent frais liés à la hausse de la CSG sans avoir à les décaisser pour financer les cotisations sociales en baisse.
En revanche, le gouvernement va devoir faire des efforts de communication et de pédagogie pour expliquer la raison pour laquelle les feuilles de paie ne reflèteront pas parfaitement les gains des cotisations en baisse. Les retraités aussi voient le projet d'un mauvais œil : ils paieront plus de CSG sans rien recevoir en retour. Un « effort » demandé par Bruno Le Maire, qui jurait en début de semaine qu'il ne s'agissait pas de renflouer les caisses de l'État.
Concrètement, la première baisse des cotisations sociales interviendra dès le 1er janvier. Pour la seconde, il faudra attendre l'automne 2018, sans plus de précision. Quant à la hausse de la CSG, elle interviendra elle en une seule fois : le 1er janvier prochain, la contribution sociale généralisée augmentera de 1,7 point. Techniquement parlant, ce report d'une partie de la baisse des cotisations sociales va bénéficier aux caisses publiques : pendant quelques mois, elles profiteront des rentrées d'argent frais liés à la hausse de la CSG sans avoir à les décaisser pour financer les cotisations sociales en baisse.
En revanche, le gouvernement va devoir faire des efforts de communication et de pédagogie pour expliquer la raison pour laquelle les feuilles de paie ne reflèteront pas parfaitement les gains des cotisations en baisse. Les retraités aussi voient le projet d'un mauvais œil : ils paieront plus de CSG sans rien recevoir en retour. Un « effort » demandé par Bruno Le Maire, qui jurait en début de semaine qu'il ne s'agissait pas de renflouer les caisses de l'État.