L'heure est à la transition
Afin de poursuivre sa croissance phénoménale, la Chine va devoir modifier ses modèles économiques, qui nécessiteront des réformes politiques. La Chine, qui a toujours été une économie de main-d'œuvre excédentaire agricole, a su tirer avantage d'un modèle basé sur le faible coût des travailleurs et sur un taux d'investissement fort et constant.
Or, aujourd'hui la main-d'œuvre agricole a majoritairement migré vers les villes, et l'industrie se trouve face à une pénurie de main-d'œuvre. Le résultat se caractérise par une augmentation des revenus qui gagne les villes, et impacte de ce fait la rentabilité économique à l'échelle du pays. Ce phénomène était toutefois attendu et le plan de transition du modèle économique chinois est déjà établi. Au menu, des réformes politiques et économiques.
Les défis économiques
Les économistes sont unanimes : l'augmentation du prix de la main-d'œuvre chinoise et la hausse des apports de capitaux mettent un terme à la « croissance extensive » de la Chine. Une croissance hors normes qui va inexorablement ralentir et qui demandera à la Chine de relever bon nombre de défis. Il faudra donc désormais que cette dernière se tourne vers une croissance « intensive » ayant pour priorité, l'amélioration des technologies et du savoir-faire.
Ce nouveau modèle entrainera inévitablement un ralentissement de la croissance, dont toute la difficulté consistera à le contenir. La croissance extensive des trois dernières décennies ayant été dopée par un fort taux d'investissement, la Chine en est aujourd’hui dépendante.
Et c'est là le défi économique majeur à relever, à savoir que la Chine devra désormais fonctionner avec moins de capitaux. L'investissement ralentira durant la transition économique, un passage à risque qui devra être appuyé par des réformes politiques.
Sur le plan politique
Pour permettre une transition économique dans de bonnes conditions, et surtout, éviter la récession, des réformes politiques devront accompagner les réformes économiques. Certains particuliers, les autorités locales, mais aussi les entreprises publiques souffriront des effets de ces réformes, aussi l'application de nouveaux dispositifs ne sera pas de tout repos.
Sur le court terme, la Chine risque d'ailleurs de subir de fortes turbulences, et c’est pourquoi les réformes politiques porteront sur une stratégie à long terme en visant les 7 % de croissance sur 15 ans. Une stratégie qui induit une hausse de la consommation pour compenser la diminution des investissements. Or, la Chine ne dispose pas de leviers incitatifs à la consommation. Ainsi, avec un taux d'investissement qui va passer de 50 % à 35 % et sur lequel la Chine a toujours compté, les risques d'échouer dans la transition sont grands.
Cependant, la Chine s'est toujours montrée compétitive et a su par le passé, relever des défis à la mesure de ceux d'aujourd'hui. Il est donc difficile de croire en l'échec de cette transition de modèle économique, que la Chine va devoir opérer.
Afin de poursuivre sa croissance phénoménale, la Chine va devoir modifier ses modèles économiques, qui nécessiteront des réformes politiques. La Chine, qui a toujours été une économie de main-d'œuvre excédentaire agricole, a su tirer avantage d'un modèle basé sur le faible coût des travailleurs et sur un taux d'investissement fort et constant.
Or, aujourd'hui la main-d'œuvre agricole a majoritairement migré vers les villes, et l'industrie se trouve face à une pénurie de main-d'œuvre. Le résultat se caractérise par une augmentation des revenus qui gagne les villes, et impacte de ce fait la rentabilité économique à l'échelle du pays. Ce phénomène était toutefois attendu et le plan de transition du modèle économique chinois est déjà établi. Au menu, des réformes politiques et économiques.
Les défis économiques
Les économistes sont unanimes : l'augmentation du prix de la main-d'œuvre chinoise et la hausse des apports de capitaux mettent un terme à la « croissance extensive » de la Chine. Une croissance hors normes qui va inexorablement ralentir et qui demandera à la Chine de relever bon nombre de défis. Il faudra donc désormais que cette dernière se tourne vers une croissance « intensive » ayant pour priorité, l'amélioration des technologies et du savoir-faire.
Ce nouveau modèle entrainera inévitablement un ralentissement de la croissance, dont toute la difficulté consistera à le contenir. La croissance extensive des trois dernières décennies ayant été dopée par un fort taux d'investissement, la Chine en est aujourd’hui dépendante.
Et c'est là le défi économique majeur à relever, à savoir que la Chine devra désormais fonctionner avec moins de capitaux. L'investissement ralentira durant la transition économique, un passage à risque qui devra être appuyé par des réformes politiques.
Sur le plan politique
Pour permettre une transition économique dans de bonnes conditions, et surtout, éviter la récession, des réformes politiques devront accompagner les réformes économiques. Certains particuliers, les autorités locales, mais aussi les entreprises publiques souffriront des effets de ces réformes, aussi l'application de nouveaux dispositifs ne sera pas de tout repos.
Sur le court terme, la Chine risque d'ailleurs de subir de fortes turbulences, et c’est pourquoi les réformes politiques porteront sur une stratégie à long terme en visant les 7 % de croissance sur 15 ans. Une stratégie qui induit une hausse de la consommation pour compenser la diminution des investissements. Or, la Chine ne dispose pas de leviers incitatifs à la consommation. Ainsi, avec un taux d'investissement qui va passer de 50 % à 35 % et sur lequel la Chine a toujours compté, les risques d'échouer dans la transition sont grands.
Cependant, la Chine s'est toujours montrée compétitive et a su par le passé, relever des défis à la mesure de ceux d'aujourd'hui. Il est donc difficile de croire en l'échec de cette transition de modèle économique, que la Chine va devoir opérer.