Google est condamné à verser 4,3 milliards d'euros à l'Union européenne pour abus de position dominante. Un montant record pour les services de la concurrence de Bruxelles, qui a par ailleurs exigé de l'entreprise qu'elle cesse ses pratiques illégales dans les 90 jours. Google a obligé les constructeurs de smartphones à installer son app Search de recherche sur internet sur les appareils vendus en Europe. La Commission juge également que Google a empêché les fabricants de produits Android à lancer des terminaux sous d'autres systèmes d'exploitation.
Enfin, Bruxelles a établi que Google a financièrement incité les constructeurs et les opérateurs pour qu'ils préinstallent l'app Search dans leurs smartphones. La Commission européenne discute avec Google dans ce dossier depuis plus de deux ans, mais les arguments de l'entreprise américaine n'ont rien donné. Elle va toutefois faire appel, en arguant qu'Android donne "plus de choix pour tous" et que le système d'exploitation favorisait une concurrence " efficace" et "dynamique". Manifestement, l'Union européenne pense différemment.
Google donne effectivement le choix aux constructeurs d'installer ses applications et ses services dans leurs smartphones sous Android, dont il existe une version "libre". Mais dans les faits, ils préfèrent tous préinstallé les applications de Google, très populaires auprès des utilisateurs. Ce n'est pas la première fois que Google tombe dans la nasse de l'UE. En juin 2017, Bruxelles infligeait une première amende de 2,4 milliards d'euros car le moteur de recherche avait été convaincu de favoriser les résultats de son propre comparateur de prix, au détriment de la concurrence.
Enfin, Bruxelles a établi que Google a financièrement incité les constructeurs et les opérateurs pour qu'ils préinstallent l'app Search dans leurs smartphones. La Commission européenne discute avec Google dans ce dossier depuis plus de deux ans, mais les arguments de l'entreprise américaine n'ont rien donné. Elle va toutefois faire appel, en arguant qu'Android donne "plus de choix pour tous" et que le système d'exploitation favorisait une concurrence " efficace" et "dynamique". Manifestement, l'Union européenne pense différemment.
Google donne effectivement le choix aux constructeurs d'installer ses applications et ses services dans leurs smartphones sous Android, dont il existe une version "libre". Mais dans les faits, ils préfèrent tous préinstallé les applications de Google, très populaires auprès des utilisateurs. Ce n'est pas la première fois que Google tombe dans la nasse de l'UE. En juin 2017, Bruxelles infligeait une première amende de 2,4 milliards d'euros car le moteur de recherche avait été convaincu de favoriser les résultats de son propre comparateur de prix, au détriment de la concurrence.