La vingtaine de dispositifs permettant aux jeunes d'accéder à l'emploi ont « un coût élevé et croissant », et ils se révèlent « complexes ». La Cour des comptes pointe l'efficacité très relative du système de l'insertion professionnelle mis en place par les collectivités et l'État, qui mettent beaucoup d'argent pour ces contrats aidés.
Rien qu'en 2015, ce sont 10,5 milliards d'euros qui ont été investis, dont près de six milliards pour l'alternance et deux milliards pour les contrats aidés. La cour regrette des résultats qui « ne sont à la mesure ni des objectifs affichés, ni des moyens mobilisés » pour l'accès à un emploi durable. Dans le collimateur des sages en particulier, les contrats aidés, jugés « onéreux » avec des taux d'accès à l'emploi de 67% dans le secteur marchand, et 52% dans le non marchand… des chiffres impressionnants sur le papier, mais qui résultent d'effets d'aubaine. Surtout, les plus en difficulté sont mal ciblés.
Par ailleurs, ils ne sont que 23% à avoir suivi la formation prévue à leur contrat. Seule la « garantie jeunes » est saluée par la Cour des comptes, avec un taux de sortie de près de 50%, tout comme les « écoles de la deuxième chance ». Ces dispositifs se révèlent « plus efficaces en termes d’accès à l’emploi que l’accompagnement de longue durée mis en œuvre par Pôle emploi ou les missions locales ».
Rien qu'en 2015, ce sont 10,5 milliards d'euros qui ont été investis, dont près de six milliards pour l'alternance et deux milliards pour les contrats aidés. La cour regrette des résultats qui « ne sont à la mesure ni des objectifs affichés, ni des moyens mobilisés » pour l'accès à un emploi durable. Dans le collimateur des sages en particulier, les contrats aidés, jugés « onéreux » avec des taux d'accès à l'emploi de 67% dans le secteur marchand, et 52% dans le non marchand… des chiffres impressionnants sur le papier, mais qui résultent d'effets d'aubaine. Surtout, les plus en difficulté sont mal ciblés.
Par ailleurs, ils ne sont que 23% à avoir suivi la formation prévue à leur contrat. Seule la « garantie jeunes » est saluée par la Cour des comptes, avec un taux de sortie de près de 50%, tout comme les « écoles de la deuxième chance ». Ces dispositifs se révèlent « plus efficaces en termes d’accès à l’emploi que l’accompagnement de longue durée mis en œuvre par Pôle emploi ou les missions locales ».