Les entreprises déjà présentes en France sont beaucoup moins frileuses à investir
En 2022, la France se classe en tête des pays européens en termes d'investissements directs étrangers. Et ce, pour la quatrième année consécutive, révèle le cabinet EY dans son étude annuelle sur le sujet. Cependant, le bilan des investissements directs étrangers (IDE) en France reste contrasté. Si le pays est parvenu à fidéliser les entreprises déjà présentes, en attirer de nouvelles se révèle difficile.
L’étude d’EY montre que 65% des projets annoncés en France par les entreprises étrangères en 2022 correspondent à des extensions de sites existants. C’est beaucoup plus qu’en Allemagne (35% seulement) ou encore qu’au Royaume-Uni (30%). En d’autres mots, dans ces pays, la part des projets « greenfield » est beaucoup plus élevée que chez nous.
L’étude d’EY montre que 65% des projets annoncés en France par les entreprises étrangères en 2022 correspondent à des extensions de sites existants. C’est beaucoup plus qu’en Allemagne (35% seulement) ou encore qu’au Royaume-Uni (30%). En d’autres mots, dans ces pays, la part des projets « greenfield » est beaucoup plus élevée que chez nous.
La France attire bien les grandes entreprises étrangères, les PME beaucoup moins
Autre raison de préoccupation : le nombre d’emplois créés en France par les investisseurs étrangers a chuté de 15% en 2022. Et en moyenne, ces investissements créent moins d’emplois en France (33 par projet) que dans le reste des principaux pays d’accueil des investissements étrangers en Europe (58 en Allemagne, 59 au Royaume-Uni, par exemple).
Il n’empêche que l'intention des dirigeants d’entreprises étrangères d'investir en France demeure solide : 61% d'entre eux ont des projets d'investissement immédiats en France pour 2023. La situation économique, sociale et énergétique est étroitement surveillée par l'ensemble des dirigeants, mais elle n'apparaît pas susceptible de remettre en question leurs projets à court terme. Toutefois, il existe des différences notables selon la nature de l'entreprise : seulement 54% des PME/ETI étrangères envisagent d'établir ou d'étendre leurs activités en France en 2023, contre 82% des grandes entreprises. Par ailleurs, uniquement 30% des entreprises absentes de France prévoient des projets à court terme, tandis que le taux s'élève à 76% pour celles qui sont déjà implantées sur le territoire français.
Il n’empêche que l'intention des dirigeants d’entreprises étrangères d'investir en France demeure solide : 61% d'entre eux ont des projets d'investissement immédiats en France pour 2023. La situation économique, sociale et énergétique est étroitement surveillée par l'ensemble des dirigeants, mais elle n'apparaît pas susceptible de remettre en question leurs projets à court terme. Toutefois, il existe des différences notables selon la nature de l'entreprise : seulement 54% des PME/ETI étrangères envisagent d'établir ou d'étendre leurs activités en France en 2023, contre 82% des grandes entreprises. Par ailleurs, uniquement 30% des entreprises absentes de France prévoient des projets à court terme, tandis que le taux s'élève à 76% pour celles qui sont déjà implantées sur le territoire français.