La consommation va bon train
Le retour de l'activité est « très fort », s'est réjoui Bruno Le Maire chez RMC et BFMTV. Cet enthousiasme ne tombe pas de nulle part : le ministre de l'Économie s'appuie en effet sur les données des transactions par cartes bancaires. « L’activité française en matière de consommation est de 15% en moyenne [plus élevée] par rapport à la même période en 2019 », révèle-t-il. De quoi se montrer optimiste pour l'objectif de croissance du gouvernement qui est fixé à 5% en 2021.
« Cela veut dire que la consommation redémarre fort en France. C’est un très bon signal et un très bon indicateur », confirme le locataire de Bercy. Les consommateurs répondent donc présents, après des mois de restrictions, de confinement et de couvre-feu. Depuis le 9 juin, ce dernier est d'ailleurs passé à 23h (il disparaîtra définitivement le 30 juin). Ce rebond intervient alors que les entreprises voient les aides de l'État s'amenuiser.
« Cela veut dire que la consommation redémarre fort en France. C’est un très bon signal et un très bon indicateur », confirme le locataire de Bercy. Les consommateurs répondent donc présents, après des mois de restrictions, de confinement et de couvre-feu. Depuis le 9 juin, ce dernier est d'ailleurs passé à 23h (il disparaîtra définitivement le 30 juin). Ce rebond intervient alors que les entreprises voient les aides de l'État s'amenuiser.
Les aides progressivement coupées
Bruno Le Maire explique néanmoins que dans certains secteurs, comme l'hôtellerie et la restauration, le soutien est toujours présent mais il va se réduire. Ainsi, le fonds de solidarité pour les restaurants va passer de 40% de la perte en juin (par rapport à juin 2019), à 30% en juillet et 20% au mois d'août. Pour le ministre, « c’est le début de la fin du quoi qu’il en coûte avec une clause de rendez-vous fin août pour s’assurer que personne ne rencontre de difficultés majeures ».
Enfin, faisant suite à l'accord du F7 Finances autour d'une taxation mondiale des cent plus grandes entreprises, le locataire de Bercy s'est engagé à tout faire pour qu'Amazon soit effectivement frappé par cet impôt. Il se pose en effet la question des surprofits qui ne seraient au niveau escompté, en raison notamment des activités de livraison aux marges faibles. Pour le ministre, la solution « réside dans la segmentation des activités d'Amazon pour que tout ce qui est très profitable soit bien l'objet de cette taxation digitale ».
Enfin, faisant suite à l'accord du F7 Finances autour d'une taxation mondiale des cent plus grandes entreprises, le locataire de Bercy s'est engagé à tout faire pour qu'Amazon soit effectivement frappé par cet impôt. Il se pose en effet la question des surprofits qui ne seraient au niveau escompté, en raison notamment des activités de livraison aux marges faibles. Pour le ministre, la solution « réside dans la segmentation des activités d'Amazon pour que tout ce qui est très profitable soit bien l'objet de cette taxation digitale ».