Retrait précipité
Les premiers résultats très concrets des sanctions décidées par l'Union européenne contre la Russie n'ont pas tardé à se faire sentir pour des milliers d'Européens. La Sberbank, plus grande banque de Russie, a décidé de fermer sa filiale européenne. L'établissement, présent en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Croatie ou encore en Slovénie, a confirmé son retrait du vieux continent : « Dans la situation actuelle, Sberbank a décidé de se retirer du marché européen », a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
La Sberbank emploie près de 4.000 collaborateurs dans 185 succursales réparties sur le vieux continent. Son bilan s'établit à 13,6 milliards d'euros environ. Très rapidement, l'activité européenne de la banque s'est dégradée : les clients ont procédé à des retraits massifs de leurs avoirs de peur que la situation dégénère, ce qui a bel et bien été le cas.
La Sberbank emploie près de 4.000 collaborateurs dans 185 succursales réparties sur le vieux continent. Son bilan s'établit à 13,6 milliards d'euros environ. Très rapidement, l'activité européenne de la banque s'est dégradée : les clients ont procédé à des retraits massifs de leurs avoirs de peur que la situation dégénère, ce qui a bel et bien été le cas.
Trésorerie à sec
Non seulement les dépôts des clients se réduisaient à vue d'œil, mais encore la maison-mère russe était dans l'incapacité d'envoyer de l'argent frais à sa filiale européenne. La banque centrale russe interdit en effet aux banques russes de virer des fonds dans des pays qui ont pris des sanctions contre la Russie… L'étau s'est très rapidement serré, comme l'a confirmé la Sberbank.
« Les banques filiales du groupe sont confrontées à des sorties de fonds anormales et à des menaces concernant la sécurité de leurs employés et de leurs bureaux », déplore l'établissement. Les sanctions visent à réduire les possibilités pour les banques et les entreprises russes de se financer sur les marchés internationaux. Mais les conséquences de ces actions pénalisent aussi des milliers de clients.
« Les banques filiales du groupe sont confrontées à des sorties de fonds anormales et à des menaces concernant la sécurité de leurs employés et de leurs bureaux », déplore l'établissement. Les sanctions visent à réduire les possibilités pour les banques et les entreprises russes de se financer sur les marchés internationaux. Mais les conséquences de ces actions pénalisent aussi des milliers de clients.