Les salariés sont plus nombreux à s’estimer en détresse psychologique, par rapport à octobre 2021
Vous sentez-vous en détresse psychologique ? À cette question, 41% des salariés français répondent désormais par l’affirmative, révèle le cabinet Empreinte Humaine. Lors de la précédente vague de ce baromètre d’Empreinte Humaine sur la santé psychologique des salariés en octobre 2021, les salariés étaient 38% à faire état de ce problème. Avec cette dernière hausse on approche donc du niveau de mars 2021 : à l’époque, les salariés étaient 44% à se dire en détresse psychologique. Le nombre de salariés se déclarant en détresse psychologique élevée est néanmoins stable par rapport à il y a six mois (12%).
Les catégories de salariés qui sont les plus nombreuses à s’estimer en détresse psychologique sont les moins de 29 ans (59%, une progression de 13 points par rapport à octobre 2021), les femmes (47,5%, +3,5 points), les managers (44%, +6 points) et les télétravailleurs (36%, stable). À noter qu’il s’agit là d’auto-déclarations portant sur un ressenti et non de diagnostics objectifs faits par des spécialistes (médecins, psychologues…).
Les catégories de salariés qui sont les plus nombreuses à s’estimer en détresse psychologique sont les moins de 29 ans (59%, une progression de 13 points par rapport à octobre 2021), les femmes (47,5%, +3,5 points), les managers (44%, +6 points) et les télétravailleurs (36%, stable). À noter qu’il s’agit là d’auto-déclarations portant sur un ressenti et non de diagnostics objectifs faits par des spécialistes (médecins, psychologues…).
Le Covid-19, un facteur important de détresse psychologique
Preuve que le Covid-19 y est pour beaucoup, 67% des salariés se déclarent fatigués des discussions sur le Covid-19 dans les médias et 54% se déclarent fatigués du fait des changements successifs de règlementations et recommandations autour du Covid-19. Les salariés sont d’ailleurs 35% à déclarer ne plus avoir envie de lutter contre la maladie.
Toujours est-il que les salariés constatent des efforts de la part de leur entreprise visant à améliorer le climat de travail. D’après ce même sondage, 30% des salariés déclarent que leur entreprise réalise des enquêtes quand il y a une suspicion pour harcèlement moral ou sexuel, et un quart d’entre eux indique qu’on recadre ou sanctionne les managers toxiques dans leur entreprise.
Toujours est-il que les salariés constatent des efforts de la part de leur entreprise visant à améliorer le climat de travail. D’après ce même sondage, 30% des salariés déclarent que leur entreprise réalise des enquêtes quand il y a une suspicion pour harcèlement moral ou sexuel, et un quart d’entre eux indique qu’on recadre ou sanctionne les managers toxiques dans leur entreprise.