Les abeilles sont un élément irremplaçable dans la production agricole : c’est grâce à elles que se passe la pollinisation. Sans les abeilles, la reproduction des cultures fruitières est impossible. Or, le modèle agricole des pays développés, qui est celui de l’agriculture intensive avec un recours aux pesticides et autres produits phytosanitaires, nuit gravement à leurs populations. 300 000 ruches disparaissent chaque année en France, d’après l’Union nationale de l'apiculture française.
Si ce processus d’extinction se poursuit et qu’elles disparaissent totalement de l’Hexagone, la perte pour la France s’élèverait à 2,9 milliards d’euros, selon une étude que vient de publier le ministère de l’Environnement. Preuve que le gouvernement prend ce problème très au sérieux.
Ce chiffre, bâti sur des données de 2010, correspond à la valeur monétaire du « service de pollinisation » rendu par ces insectes. Cet apport « naturel » de nos écosystèmes représente une moyenne de 8,6 % de la valeur marchande des fruits et légumes. Cela implique des différences importantes selon les cultures et les régions : la pollinisation a une importance faible dans un département comme le Cantal (100 000 euros de valeur marchande), alors qu’elle est très élevée dans le Lot-et-Garonne (222 millions d’euros). Les cultures qui poussent dans le Pas-de-Calais seraient très peu vulnérables face à la disparition des abeilles, alors que celles poussant dans les Hautes-Alpes le sont de façon très prononcée (54,4 %).
Au niveau mondial, l’impact de l’extinction des abeilles serait de 150 milliards d’euros. Cela équivaut à 10 % de la valeur de la production agricole destinée à l’alimentation humaine.
Si ce processus d’extinction se poursuit et qu’elles disparaissent totalement de l’Hexagone, la perte pour la France s’élèverait à 2,9 milliards d’euros, selon une étude que vient de publier le ministère de l’Environnement. Preuve que le gouvernement prend ce problème très au sérieux.
Ce chiffre, bâti sur des données de 2010, correspond à la valeur monétaire du « service de pollinisation » rendu par ces insectes. Cet apport « naturel » de nos écosystèmes représente une moyenne de 8,6 % de la valeur marchande des fruits et légumes. Cela implique des différences importantes selon les cultures et les régions : la pollinisation a une importance faible dans un département comme le Cantal (100 000 euros de valeur marchande), alors qu’elle est très élevée dans le Lot-et-Garonne (222 millions d’euros). Les cultures qui poussent dans le Pas-de-Calais seraient très peu vulnérables face à la disparition des abeilles, alors que celles poussant dans les Hautes-Alpes le sont de façon très prononcée (54,4 %).
Au niveau mondial, l’impact de l’extinction des abeilles serait de 150 milliards d’euros. Cela équivaut à 10 % de la valeur de la production agricole destinée à l’alimentation humaine.