Pendant ces États généraux, qui regroupe producteurs et distributeurs, une mesure visant à rehausser les rémunérations des agriculteurs en relevant le seuil de revente à perte des produits. Le prix d'achat intégrerait dans cette hypothèse les coûts logistiques et ceux de la mise en marché, ce qui représenterait une hausse de 15% environ du prix d'achat. Cette proposition a été mise sur la table par le syndicat agricole FNSEA, soutenu par la Fédération du commerce et de la distribution ainsi que par l'Association nationale des industries alimentaires.
Mais tout le monde n'est pas d'accord, à commencer par Michel-Edouard Leclerc qui a bruyamment fait connaître son opposition. Pas question d'augmenter les prix de vente aux consommateurs de 15%, une hausse qui profiterait à tous les acteurs du marché et par là même, aussi bien aux agriculteurs qu'aux industriels. De fait, ce sont tous les produits de consommation courante qui seraient concernés par cette réforme. « Augmenter le prix du dentifrice ou du savon [ne permettra pas] d'améliorer le revenu des paysans français », pour le patron du réseau de distribution.
Pas question donc de payer plus cher la lessive pour mieux rémunérer les producteurs de lait, dans l'esprit du grand patron. Ce dernier est rejoint par l'association de consommateurs UGC-Que Choisir, qui estime qu'« augmenter le prix de vente minimal (…) conduira à une hausse des prix ». Celle-ci pourrait être de 2,4% sur les rayons concernés, soit 1,4 milliard d'euros supplémentaires pour 2018. Leclerc a calculé de son côté que cette hausse des prix sera comprise entre 5 et 6%. Il est probable que les consommateurs boudent cette valse des étiquettes sur leurs produits de tous les jours.
Mais tout le monde n'est pas d'accord, à commencer par Michel-Edouard Leclerc qui a bruyamment fait connaître son opposition. Pas question d'augmenter les prix de vente aux consommateurs de 15%, une hausse qui profiterait à tous les acteurs du marché et par là même, aussi bien aux agriculteurs qu'aux industriels. De fait, ce sont tous les produits de consommation courante qui seraient concernés par cette réforme. « Augmenter le prix du dentifrice ou du savon [ne permettra pas] d'améliorer le revenu des paysans français », pour le patron du réseau de distribution.
Pas question donc de payer plus cher la lessive pour mieux rémunérer les producteurs de lait, dans l'esprit du grand patron. Ce dernier est rejoint par l'association de consommateurs UGC-Que Choisir, qui estime qu'« augmenter le prix de vente minimal (…) conduira à une hausse des prix ». Celle-ci pourrait être de 2,4% sur les rayons concernés, soit 1,4 milliard d'euros supplémentaires pour 2018. Leclerc a calculé de son côté que cette hausse des prix sera comprise entre 5 et 6%. Il est probable que les consommateurs boudent cette valse des étiquettes sur leurs produits de tous les jours.