Ce samedi 30 décembre, le chef de l'État a signé la première loi de finances de son quinquennat, qui porte en elle la disparition pure et simple de la taxe d'habitation pour un tiers des ménages dès l'année prochaine, et qui touchera par la suite 80% d'entre eux. Et la perspective est simple : la suppression pure et simple de cette ponction, fixée en 2020. Le gouvernement aura alors entamé une « réforme en profondeur qui permettra de supprimer cet impôt pour la totalité de nos concitoyens ».
Fin novembre, Emmanuel Macron avait déclaré devant les maires de France que si la taxe d'habitation n'était pas bonne pour 80% des ménages, elle ne l'est pas non plus pour les 20% restants. Ces 80% ne sont d'ailleurs que le « premier acte d'une réforme ambitieuse des finances locales », avait-il aussi dit. Sachant l'inquiétude des maires, le président a tenu à rassurer ce samedi : le produit de la taxe d'habitation sera compensé « à l'euro près ». Ce qui donne au passage un levier à l'État pour pousser les communes à réaliser les 13 milliards d'euros d'économies sur 5 ans, conformément à l'objectif budgétaire.
Dès vendredi, Christophe Castaner le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement avait préparé le terrain. Il a en effet évoqué un impôt « injuste », un impôt « idiot ». Un enterrement de première classe donc, qui devrait être suivi des faits dans les deux ans. Emmanuel Macron a également signé ce samedi la loi sur le financement de la Sécurité sociale, ainsi que le texte mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures d'ici l'horizon 2040.
Fin novembre, Emmanuel Macron avait déclaré devant les maires de France que si la taxe d'habitation n'était pas bonne pour 80% des ménages, elle ne l'est pas non plus pour les 20% restants. Ces 80% ne sont d'ailleurs que le « premier acte d'une réforme ambitieuse des finances locales », avait-il aussi dit. Sachant l'inquiétude des maires, le président a tenu à rassurer ce samedi : le produit de la taxe d'habitation sera compensé « à l'euro près ». Ce qui donne au passage un levier à l'État pour pousser les communes à réaliser les 13 milliards d'euros d'économies sur 5 ans, conformément à l'objectif budgétaire.
Dès vendredi, Christophe Castaner le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement avait préparé le terrain. Il a en effet évoqué un impôt « injuste », un impôt « idiot ». Un enterrement de première classe donc, qui devrait être suivi des faits dans les deux ans. Emmanuel Macron a également signé ce samedi la loi sur le financement de la Sécurité sociale, ainsi que le texte mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures d'ici l'horizon 2040.