La semaine a été agitée sur les places boursières mondiales. L'indice S&P-500, qui fait office de référence des gérants américains, a chuté de 5,2% durant les derniers jours. Du jamais vu depuis janvier 2016. Ailleurs dans le monde, le tableau est le même avec des reculs plus ou moins prononcés. Certains ont évoqué le spectre d'un krach, mais dans les faits il s'agit d'une correction boursière, a rassuré la directrice du Fonds monétaire international : ces mouvements à la baisse sont « clairement des corrections de marché nécessaires ».
« Les fluctuations de marché auxquelles nous avons assisté ces derniers jours ne m'inquiètent pas », a ajouté Christine Lagarde s'exprimant à Dubaï à l'occasion du World Government Summit. Le FMI préfère se concentrer sur l'avenir, et la directrice se dit raisonnablement optimiste en raison du « tableau général que nous avons en ce moment ». Elle prévient cependant : « Je donne non un signal d'alerte mais un signal d'encouragement fort et d'avertissement ». La croissance mondiale attendue cette année et en 2019 devrait être de 3,9%, comme le FMI l'a estimé avant les turbulences boursières.
Ce niveau de croissance doit permettre aux États d'entamer et de poursuivre les réformes. Christine Lagarde a également enjoint les autorités à identifier les prochaines difficultés : « Il nous faut anticiper d'où viendra la prochaine crise. S'agira-t-il de la finance parallèle, le shadow banking ? Des cryptomonnaies ? ». Des sujets d'inquiétude plus vifs qu'une correction des places financières.
« Les fluctuations de marché auxquelles nous avons assisté ces derniers jours ne m'inquiètent pas », a ajouté Christine Lagarde s'exprimant à Dubaï à l'occasion du World Government Summit. Le FMI préfère se concentrer sur l'avenir, et la directrice se dit raisonnablement optimiste en raison du « tableau général que nous avons en ce moment ». Elle prévient cependant : « Je donne non un signal d'alerte mais un signal d'encouragement fort et d'avertissement ». La croissance mondiale attendue cette année et en 2019 devrait être de 3,9%, comme le FMI l'a estimé avant les turbulences boursières.
Ce niveau de croissance doit permettre aux États d'entamer et de poursuivre les réformes. Christine Lagarde a également enjoint les autorités à identifier les prochaines difficultés : « Il nous faut anticiper d'où viendra la prochaine crise. S'agira-t-il de la finance parallèle, le shadow banking ? Des cryptomonnaies ? ». Des sujets d'inquiétude plus vifs qu'une correction des places financières.