La gériatrie, les maladies chroniques les grossesses en première ligne
Après des décennies de regroupements et de fermetures d’établissements hospitaliers, le Haut conseil de l’Assurance maladie (une instance composée de syndicats, directeurs d’hôpitaux et représentants des caisses de sécurité sociale) recommande la démarche opposée, à savoir la création d’un réseau d’« établissements de santé communautaires » à travers la France.
Il s’agit d’établissements de santé qui devraient « assurer une ligne d’hospitalisation de premier recours ». Concrètement, il s’agira pour ces établissements de prendre en charge les pathologies chroniques stabilisées, les soins non programmés (en substitution d’une partie de l’activité des urgences), voire de pouvoir réaliser des prises en charge actuellement réalisées en hospitalisation de jour. Des équipements de diagnostic limités (un plateau d’imagerie et de biologie de routine) devraient être présents dans chacun de ces établissements.
Il s’agit d’établissements de santé qui devraient « assurer une ligne d’hospitalisation de premier recours ». Concrètement, il s’agira pour ces établissements de prendre en charge les pathologies chroniques stabilisées, les soins non programmés (en substitution d’une partie de l’activité des urgences), voire de pouvoir réaliser des prises en charge actuellement réalisées en hospitalisation de jour. Des équipements de diagnostic limités (un plateau d’imagerie et de biologie de routine) devraient être présents dans chacun de ces établissements.
Désengorger les hôpitaux et améliorer le lien ville-hôpital
Ces « établissements de santé communautaires » pourraient également avoir leur rôle à jouer en fin d’hospitalisation, faisant office de point de passage entre l’hôpital et le domicile. Ils auraient toute leur place dans un parcours de réadaptation, en particulier en gériatrie.
Autre rôle pensé pour ces établissements : limiter le recours non pertinent à des hospitalisations, réduisant ainsi l’occupation des établissements disposant de plateaux techniques importants, qui pourraient servir à des patients en ayant réellement besoin. Autre particularité de ces « établissements de santé communautaires » : ils devraient devenir le « chaînon manquant » entre médecins de ville et l’hôpital, deux systèmes qui ont aujourd’hui chacun un fonctionnement propre.
Autre rôle pensé pour ces établissements : limiter le recours non pertinent à des hospitalisations, réduisant ainsi l’occupation des établissements disposant de plateaux techniques importants, qui pourraient servir à des patients en ayant réellement besoin. Autre particularité de ces « établissements de santé communautaires » : ils devraient devenir le « chaînon manquant » entre médecins de ville et l’hôpital, deux systèmes qui ont aujourd’hui chacun un fonctionnement propre.